Une princesse russe

Ce petit mot pour saluer une dernière fois Claude Narishkin qui vient de nous quitter cette nuit (au centre).

Narishkin

Claude Narishkin (au milieu) lors d’une signature le 13 octobre 2007, je dédicaçais « Un ange dans le rétroviseur » et « Manuel de survie spirituelle dans la Globalisation »

Cette princesse russe descendante d’une très vieille famille ayant perdu sa fortune lors de la révolution de 17 (le tsar Alexis Ier avait épousé la princesse Nathalie Naryshkin, jeune fille d’une ancienne famille de boyards et d’une grande beauté, qui devint mère de Pierre le Grand en 1671). Elle avait épousé son mari qui avait émigré aux Etats-Unis. Elle aimait les Etats-unis et la  France où elle vivait et… était une de mes ferventes lectrice.

Claude était une femme magnétique, pétillante et aimante, avec des ‘antennes’ spirituelles. Les pieds bien par terre elle vivait aussi dans un monde magique, spirituel. L’âme russe.

Elle parlait américain quand elle parlait de Dieu et vivait désormais entre sa maison de Cap-Code et notre petire ville avant que le temps ne l’immobilise.

Bienvenue chez les anges Claude ! notre affection, celle de notre petite ville vous accompagne ainsi que votre fille.

Séance de dédicace de Didier Long

Encore une photo prise le 13 octobre 2007.

5 commentaires sur « Une princesse russe »

  1. Une précision, ni Claude ni Nathalie étaient des princesses. Notre famille n’a jamais acceptés de titres.

    Toutes mes condoléances à ma cousine Marina et mon cousin Cyrille, les enfants de Claude.

    Vera Narishkin

      1. Certes, elle est bourrée de qualités, mais néanmoins elle n’a pas le titre de princesse et n’en a aucunement besoin. Pour les membres de la famille Narishkin, nous attribuer un titre est presque une insulte.

        Il y a aussi une noblesse russe sans titre, les descendants des anciens Boyars de la Russie, souvant plus fiers de l’histoire de leurs familles que le sont les nobles titrés. La famille Demidoff, par example, ainsi que la famille Narishkin (entre quelques autres), malgré qu’ils se sont souvent vus offrir le rang de prince, comte ou autres, ont toujours avec dédain rejeté cet honneur, soutenant que le Tsar pouvait faire tous les jours autant de princes qu’il souhaitait, mais qu’il ne pouvait jamais faire un Demidoff ou un Narishkin.

        C’est là la raison de mon premier commentaire.

        😀

      2. J’ajoute que notre famille descends d’un Boyar Tatare de Crimée (d’origine Musulmane mais converti au Christianisme et qui faisait partie des restes de la Horde d’or qui s’est établie en Crimée http://fr.wikipedia.org/wiki/Horde_d%27or ) qui s’appelait Narishko (aussi Narishka, très probablement dérivé de Narish Khan), et qui est arrivé à Moscou en 1463.

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