La SIDRA de EMOR, « Parle », 16 Iyar 5773

Linge de Shabbat

CHABBAT VEYOM TOV
(Chaabbat et Le « bon jour »-
yom tov, désigne une date fixée dans le calendrier hébraïque comme convocation sainte ou solennité du Judaïsme)

Un commentaire de la paracha du dernier Shabbat (à lire ici) par le Rav Haïm Harboun.

Cette Sidra traite de deux sujets fondamentaux et pourtant liés :
a)   Le particularisme des Cohanim
b)   Les solennités de l’année juive

Dans les deux cas et sur la lancée de la Sidra Quedochim il s’agit de sanctifier, c’est-à-dire de particulariser. Ce qui est saint est particularisé.
Dans sa première partie, la « sainteté » vise les prêtres quant à la deuxième partie elle, s’applique au temps. Dans les deux cas la « Sainteté » prend le sens de particularisation. Car les shabbat et fêtes nous permettent de nous approprier le temps en le bornant, les cohanim, eux, délimitent un espace de sainteté à l’intérieur du peuple d’Israël. Toute la halakha n’est qu’une longue discussion pour définir ces limites de sainteté : ainsi les discussions sur le érouv.
Qu’il s’agisse des habits des prêtres, des personnes avec qui ils peuvent se marier (vierge) ou pas (veuve, divorcée) ou des limites de temps d’entrée ou de sortie (havdalah) du shabbat, de l’espace (lois du érouv), des lois du shabbat (39 travaux interdits). Toute la vie juive concerne la sainteté c’est à dire la manière de particulariser, de désigner pour faire sens.

La sanctification du temps

A propos des solennités de l’année, la Torah les mentionne deux fois : une fois dans la sidra de Pinhas et une fois dans la Sidra de Emor.

Pourquoi cette répétition ? Parce que dans la Sidra de Emor, les solennités de l’année  sont mentionnées selon l’ordre chronologique, alors que dans la sidra de Pinhas,  les solennités  ne sont pas mentionnées en fonction de l’ordre chronologique mais en fonction des sacrifices  du jour de la fête.

 Quelles sont ces solennités ? Lire la suite de « La SIDRA de EMOR, « Parle », 16 Iyar 5773 »

La SIDRA de AHARE-MOTH – KEDOCHIM, 8 Iyar 5773

Torah

Un commentaire de la paracha du dernier Shabbat (à lire ici) par le Rav Haïm Harboun.

Ce shabbat encore, nous lisons deux Sidroth : Ahare Moth « À la suite de la mort »… [Des fils d’Aaron], un texte lu en grande partie à Kippour ; et, ensuite kédochim qui contient les grands principes de la Torah sous la forme de 50 mitsvoth.

Servir l’Eternel en ce monde pour vivre

« L’Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d’Aaron, qui, s’étant avancés devant l’Éternel, avaient péri ». Le premier verset de la sidra semble trancher la question de la raison de la mort des deux enfants d’Aaron : ils se seraient trop approchés de D. autrement dit, ils voulaient voir D. Mais d’autres raisons sont données par la Torah sur les causes de cette mort tragique : « Les fils d’Aaron, Nadav et Avihou, prirent chacun leur encensoir ; y mirent du feu sur lequel ils jetèrent de l’encens, et approchèrent devant l’Eternel un feu étranger sans qu’Il le leur eût commandé ». Ailleurs il nous est rapporté que « Nadav et Abihou moururent devant l’Eternel Lorsqu’ils approchèrent un feu étranger devant l’Eternel. » (Nb 3, 4). Quelle raison retenir de cette mort : celle du Lévitique ? Le fait de trop s’approcher de D. en délaissant ce monde ? Ou celle avancée par le Livre des Nombres, pour qui la faute des fils d’Aaron consiste à avoir apporté un « feu d’étranger ». Lire la suite de « La SIDRA de AHARE-MOTH – KEDOCHIM, 8 Iyar 5773 »