CHABBAT VEYOM TOV
(Chaabbat et Le « bon jour »- yom tov, désigne une date fixée dans le calendrier hébraïque comme convocation sainte ou solennité du Judaïsme)
Un commentaire de la paracha du dernier Shabbat (à lire ici) par le Rav Haïm Harboun.
Cette Sidra traite de deux sujets fondamentaux et pourtant liés :
a) Le particularisme des Cohanim
b) Les solennités de l’année juive
Dans les deux cas et sur la lancée de la Sidra Quedochim il s’agit de sanctifier, c’est-à-dire de particulariser. Ce qui est saint est particularisé.
Dans sa première partie, la « sainteté » vise les prêtres quant à la deuxième partie elle, s’applique au temps. Dans les deux cas la « Sainteté » prend le sens de particularisation. Car les shabbat et fêtes nous permettent de nous approprier le temps en le bornant, les cohanim, eux, délimitent un espace de sainteté à l’intérieur du peuple d’Israël. Toute la halakha n’est qu’une longue discussion pour définir ces limites de sainteté : ainsi les discussions sur le érouv.
Qu’il s’agisse des habits des prêtres, des personnes avec qui ils peuvent se marier (vierge) ou pas (veuve, divorcée) ou des limites de temps d’entrée ou de sortie (havdalah) du shabbat, de l’espace (lois du érouv), des lois du shabbat (39 travaux interdits). Toute la vie juive concerne la sainteté c’est à dire la manière de particulariser, de désigner pour faire sens.
La sanctification du temps
A propos des solennités de l’année, la Torah les mentionne deux fois : une fois dans la sidra de Pinhas et une fois dans la Sidra de Emor.
Pourquoi cette répétition ? Parce que dans la Sidra de Emor, les solennités de l’année sont mentionnées selon l’ordre chronologique, alors que dans la sidra de Pinhas, les solennités ne sont pas mentionnées en fonction de l’ordre chronologique mais en fonction des sacrifices du jour de la fête.
Quelles sont ces solennités ? Lire la suite de « La SIDRA de EMOR, « Parle », 16 Iyar 5773 »