Où l’on apprend que la « Fiancée juive » de Rembrandt… était déjà mariée !
Quand j’avais huit ans ma mère m’avait offert un petit livre : « L’enfance de l’art petite méthode pour accompagner les enfants dans la peinture. Je me rappelle qu’on y lisait une phrase d’André Malraux :
« Dans la pénombre où dessine encore Rembrandt, toutes les ombres illustres, et celles des dessinateurs des cavernes, suivent du regard la main hésitante qui prépare leur nouvelle survie ou leur nouveau sommeil…
Et cette main, dont les millénaire accompagnent le tremblement dans le crépuscule, tremble d’une des formes secrètes, et les plus hautes, de la force et de l’honneur d’être homme».
Cette phrase m’avait immédiatement enchanté. Ainsi, par l’art ou la mémoire de la prière la mémoire de nos chers disparus pouvait revivre ! C’était magique. Mon frère jumeau olivier y puisera sa vocation de peintre et moi celle de l’écriture. Des arts qui ont à voir avec la mémoire.
Rembrandt, les jumeaux Esaü et Jacob, Rijksmuseum Amsterdam, photo MPS
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