Havdalah

Havdala

A la fin du Shabbat on célèbre la Havadalah, la clôture. Elle sépare le temps sacré du temps profane, le kodesh (saint) du ‘hol (ordinaire). Elle se célèbre assise (on accueille la fiancée Shabbat debout).

  • On remplit la coupe et elle déborde dans une assiette. On bénit la coupe qu’on ne boit pas dans un premier temps (seulement l’homme par comme au début du Shabbat).
  • On  prononce ensuite la bénédiction sur les parfums (les arbres odorants, épices) « Baroukh atta Hachem, élokénou mélèkh haolam, boré atsé bésamim » et on respire les épices. Si possible on respire de la myrte (au féminin en langue corse ! )
  • On dit ensuite la bénédiction sur le feu : « Baroukh atta Hachem, élokénou mélèkh haolam, boré méoré haèch » et on regarde la lueur du feu sur les ongles de ses mains.
  • Enfin on dit la bénédiction de la havdalah qui « sépare »: Tu es béni, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui distingues le sacré du profane, la lumière des ténèbres, Israël des autres peuples, le septième jour des six jours ouvrables, béni Tu es, Hachem, qui distingues le sacré du profane.

Baroukh Ata Hachem élo-hénou mélèkh aholam hamavdil bein kodech lé’hol, ou bein Or Léhochekh oubein Israel Ia’amim ou bein yom hachévii léchéchèt yemei hamaasé. Baroukh ata Hachem hamavdil bein kodech léhol.

On éteint la bougie dans le vin qui a débordé de la coupe. On prend une goutte de vin et on la met sur ses ses paupières et sur sa nuque.

On chante le Eliahou Hanavi (Le prophète Elie) en appelant la avenue du Roi Messie (on entend ici le Rav Harboun !).

R. Abba marchait le long de la route avec R. Isaac . Au cours de leur voyage, ils virent des roses . R. Abba en prit une et repris la marche .
R Yose vint à eux et dit: « Certes, le Shekhina est ici ! Je peux voir de la rose dans la main de R. Abba que l’on peut apprendre beaucoup de sagesse de cela. Je sais que R. Abba a choisi le rose pour nous enseigner quelque chose.  »
R. Abba dit:  » Asseyez-vous , mes enfants  » Ils se sont assis . R. Abba sentait la rose et dit: « Certes, le monde n’est soutenu que par la fragrance des odeurs… Car j’en venu à comprendre que l’âme est seulement soutenue par l’odorat ; ainsi, on sent la myrte à la fin du Shabbat »

Chavoua tov

2 commentaires sur « Havdalah »

  1. Merci Mr Long
    Quelle belle chanson
    Qui en est l’auteur ?
    Avez vous les références du disque ?
    Merci encore
    Votre blog est très intéressant et nous ouvre des portes méconnues (la Corse et les juifs …j’ignorais totalement de 1492 à nos jours tout ce que vous nous avez apporté )
    Cordialement
    Joseph Bellaiche

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