In memoriam Jean-Louis Rambaud

En souvenir de mon ami Jean-Louis emporté il y a un an dans une avalanche cette prière
et ce poème de Léonard Cohen pour ceux qui ne prient pas
qu’a créé Isabelle, son épouse


Kaddish des endeuillés

Traduction française Transcription Hébreu
Magnifié et sanctifié soit le Grand Nom . Yitgaddal vèyitqaddash sh’meh rabba

יִתְגַדַל וְיִתְקַדַשׁ שְמֵהּ רַבָא.

dans le monde qui sera renouvelé Be’alma dèhou ‘atid lè’it’haddata

בְּעָלְמָא דְהוּא עָתִיד לְאִתְחַדָּתָא

et [où] Il ressucitera les morts oul’a’haya metaya

וּלְאַחֲיָאָה מֵתַיָא

et les élèvera à la vie éternelle oul’assaqa yathone lè’hayyey ‘alma

וּלְאַסָּקָא יָתְהוֹן לְחַיֵּי עָלְמָא

et rebâtira la ville de Jérusalem oulèmivnè qarta diYroushlem

וּלְמִבְנֵא קַרְתָּא דִירוּשְׁלֵם

et rétablira Son temple en son enceinte oulèshakhlala heikh’leh bègavvah

וּלְשַׁכְלָלָא הֵיכְלֵהּ בְּגַוַּהּ

et retirera les cultes (idolâtres) étrangers de la terre oulmè’qar poul’hana noukhra’a mèar’a

וּלְמֶעְקַר פֻּלְחָנָא נֻכְרָאָה מְאַרְעָא

et le service céleste reprendra oulaatava poul’hana dishmayya li’atreh

וּלַאֲתָבָא פֻּלְחָנָא דִשְׁמַיָּא לְאַתְרֵהּ

et le Saint, béni soit-Il, régnera vèyamlikh qoudsha bèrikh hou

וְיַמְלִיךְ קֻדְשָׁא בְּרִיךְ הוּא

dans Sa royauté et Sa splendeur… b’malkhuteh viqareh

בְּמַלְכוּתֵהּ וִיקָרֵהּ

puisse Sa salvation fleurir et qu’Il rapproche son Messie  veytzmakh pourqaneh viqarev meshi’heh

וְיַצְמַח פֻרְקָנֵהּ וִיקָרֵב מְשִיחֵהּ

de votre vivant et de vos jours be’hayekhon ouv’yomekhon

בְחַיֵיכוֹן וּבְיוֹמֵיכוֹן

et [des jours] de toute la Maison d’Israël ouv’hayei dekhol bet Israël

וּבְחַיֵי דְכָל בֵית יִשְרָאֵל

promptement et dans un temps proche; et dites Amen bè’agala ouvizman qariv ve’imrou amen

בַעֲגָלָא וּבִזְמַן קָרִיב. וְאִמְרוּ אָמֵן

Puisse Son grand Nom être béni yèhè sh’meh rabba mevarakh

יְהֵא שְמֵהּ רַבָא מְבָרַךְ

à jamais et dans tous les temps des mondes. le’alam oulèal’mè ‘almayya

לְעָלַם וּלְעָלְמֵי עָלְמַיָא

Béni et loué et glorifié et exalté, Yitbarakh vèyishtabba’h vèyitpa’ar vèyitromam

יִתְבָרַךְ וְיִשְתַבַח וְיִתְפָאַר וְיִתְרוֹמַם

et élevé et vénéré et élevé et loué vèyitnassè vèyithaddar vèyit’alè vèyit’hallal

וְיִתְנַשֵא וְיִתְהַדָר וְיִתְעַלֶה וְיִתְהַלָל

soit le Nom du Saint (Transcendant), béni soit-Il. sh’meh dèQoudsha, berikh hou.

שְמֵהּ דְקֻדְשָא בְרִיךְ הוּא.

au-dessus (et au-dessus) de toutes les bénédictions l’eëlla (ouleëlla mikol) min kol birkhata

לְעֵלָא (וּלְעֵלָא מִכָל) מִן כָל בִרְכָתָא

et cantiques, et louanges et consolations vèshirata tushbe’hata vènèkhèmata

וְשִירָתָא תֻשבְחָתָא וְנֶחֱמָתָא

qui sont dites dans le monde; et dites Amen. da’amiran bèal’ma ve’imrou amen

דַאֲמִירָן בְעָלְמָא. וְאִמְרוּ אָמֵן

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Well I stepped into an avalanche,
It covered up my soul;
When I am not this hunchback that you see,
I sleep beneath the golden hill.
You who wish to conquer pain,
You must learn, learn to serve me well.
Une Avalanche m’a emporté
Et recouvert mon âme
Quand je ne suis pas ce bossu que tu vois
Je dors sous la montagne
Si tu veux vaincre la douleur
Apprends à me servir.
You strike my side by accident
As you go down for your gold.
The cripple here that you clothe and feed
Is neither starved nor cold;
He does not ask for your company,
Not at the centre, the centre of the world.
Tu me frappes par accident
En poursuivant ton chemin
L’infirme ici que tu veux nourrir
N’a ni froid, ni faim
Il ne veut pas être ton compagnon.
Pas au centre, centre de ce monde.
When I am on a pedestal,
You did not raise me there.
Your laws do not compel me
To kneel grotesque and bare.
I myself am the pedestal
For this ugly hump at which you stare.
Tu ne m’as pas mis sur ce piédestal
Et tes lois ne m’obligent plus
A m’agenouiller à tes pieds
Laid, grotesque et nu
Je suis moi-même le piédestal
Pour ce monstre que tu regardes.
You who wish to conquer pain,
You must learn what makes me kind;
The crumbs of love that you offer me,
Theyre the crumbs Ive left behind.
Your pain is no credential here,
Its just the shadow, shadow of my wound.
Si tu veux vaincre la douleur
Apprends ce qui me rend gentil
Les miettes d’amour que tu m’offres sont
Les miettes que j’oublie
Ta douleur n’a pas de créance ici
C’est seulement l’ombre de tes blessures.
I have begun to long for you,
I who have no greed;
I have begun to ask for you,
I who have no need.
You say youve gone away from me,
But I can feel you when you breathe.
Je commence à te désirer
Moi qui ne crois plus en rien
Je commence à t’appeler
Moi qui n’ai pas besoin
Tu me dis que tu es loin de moi
Mais je te sens quand tu respires.
Do not dress in those rags for me,
I know you are not poor;
You dont love me quite so fiercely now
When you know that you are not sure,
It is your turn, beloved,
It is your flesh that I wear.
Ne porte pas ces vieilles guenilles
Tu n’es pas pauvre je sais
Et ne m’aime pas si violemment
Quand tu n’es pas décidé
Maintenant à ton tour d’aimer
C’est ta chair que je porte.

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