Un des chapitres de mon Livre Des noces éternelles, un moine à la synagogue qui sera publié le 23 janvier chez Lemieux-éditeur se situe à Hébron.
On trouve là la Tombe des Patriarches et des Matriarches, les tombeaux d’Abraham et de Sarah, d’Isaac et de Rebecca, de Jacob et de Léa (celui Rachel se trouve ailleurs) et celui de Joseph. Des cénotaphes plus que des tombes en fait.
Al Shuahada Street, c’est ainsi qu’on nomme la rue qui mène au Tombeau des Patriarches (et des Matriarches) est un no-mans Land où règne la guerre et la peur. Cette rue est l’un des coins les plus fous au monde que j’ai visité en 2009 et 2010.
C’est un lieu dramatique où des juifs ont été massacrés en 1929, des arabes dans la mosquée-tombeau en 1999. L’opération « Bordure protectrice » a commencé suite à l’enlèvement et au meurtre par le Hamas de trois jeunes israéliens dans cette région entre Bethléem et Hébron, et s’est terminée ici à Hébron. Le livre raconte mon histoire et cette folie.
Mais c’est aussi un lieu d’espoir, de mémoire des noces des patriarches et des matriarches, de la fraternité, un jour viendra, des enfants d’Abraham.
Je publierai chaque semaine un reportage sur un lieu du livre. En attendant de lire le 23 janvier, voici déjà quelques images:
« Des noces éternelles, un moine à la synagogue » 4 de couverture :
Didier, moine bénédictin pendant dix ans, dit les psaumes dans le silence d’une forêt. Un jour, coup de foudre, il quitte le monastère pour la journaliste de télévision venue l’interviewer.
Quinze ans plus tard, alors qu’il enterre son meilleur ami emporté par une avalanche, les mots des psaumes viennent à ses lèvres… en hébreu. Tel un amnésique, sa mémoire familiale remonte lentement à la surface. L’ancien moine découvre en Jésus un simple homme juif, commence à pratiquer le shabbat, et se résout à pousser la porte de la synagogue au bout de sa rue. Depuis, le moine bénédictin y prie encore.
On croise bien d’autres figures dans ce livre : un Waffen SS français, un bénédictin érudit amoureux d’Israël, un rabbin de conte oriental né dans le Mellah de Marrakech, Jacques Chirac, le Grand rabbin Haïm Korsia, une communauté de juifs séfarades magnifiques…
De la Corse à l’Alsace en passant par l’Algérie, Gênes, Amsterdam et Jérusalem, Didier Long nous entraîne dans une émouvante aventure spirituelle.
À travers cette épopée singulière et fourmillante, Didier Long témoigne aussi du « bricolage religieux » né dans la mondialisation, et phénomène émergent d’un XXIè siècle de plus en plus spirituel.
A Paraître le 23 janvier 2014
Je le lirai, c’est sûr !
Merci pour vos témoignages de Vie !
Voila où mène votre soit disant « spiritualité », à la haine, à la guerre et à la mort !
Quelle folie pousse les hommes à s’entredéchirer au nom de croyances absurdes ? Toutes ces mystiques sont des fables utilisées par des petits malins pour manipuler les plus naïfs.
Tout ceci n’est qu’hypocrisie, vos croyants ne se comportent pas « bien » par générosité et grandeur d’âme, ou simplement car c’est la bonne chose à faire, ils se comportent bien par peur de l’enfer ou pour s’acheter une place au paradis.
Et si « bien se comporter » veut dire dans la bouche des prêtres massacrer son prochain, alors ils n’hésitent pas à mettre le monde à feu et à sang, même lorsque l’endroit prétend se nommer « terre sainte » ou « ville de la Paix »…
Hitler + Staline = 150 millions de morts
… Aucune religion là-dedans… Le fanatisme est un phénomène humain la haine des religions est aussi un fanatisme et la spiritualité son antidote.
émouvant témoignage, on vois bien qu’Elohim cherche son peuple dans les nations (les dix tribus perdu de la maison d’Israël) j’entend de ci de là des témoignages qui relate ce fait. j’en fait partie et mon mari aussi! quel bonheur de retrouvé ses racines biblique! je vais lire ce livre . toda raba Didier Long