Noms corses et patronymes juifs d’Italie

Il est assez drôle de lire dans la presse ou en ligne que 25% des corses sont juifs, ou tous et cachés sous des habits catholiques  comme me le fait dire un certain Simon Giusepppi  dans la revue l’Arche de juillet 2023 en pure fantaisie :

« Le théologien Didier Long, convaincu que beaucoup de Corses pour ne pas dire tous ont du sang juif et ont préféré le dissimuler et se fondent dans une population qui se prétend chrétienne… » (pg 42) 

Ledit Giuseppi qui n’est ni historien ni juif mais bien anglais depuis 30 ans et a, d’autre part, dévalisé les archives des juifs de corse pour en réécrire l’histoire. Vaste programme !

D’autres encore crient au « mythe » dans Corse-Matin qu’il faudrait « détruire » (sic) en glosant sur  les Padovani qui seraient les héritiers d’Antoine de Padoue, ce qui est un autre mythe (voir ici)… la Corse serait la seule ile de Méditerranée Judhenrein par une sorte de miracle…

Je renvoie ces affirmations venues de non juifs parues dans des journaux qui ne reposent pas sur des documents à mon livre « Mémoires juives de Corse« .

Entrons maintenant dans notre sujet.


Carte de Corse du XVIè s

Carte de Corse par Egnazio Danti , Galerie des cartes musée du Vatican – 1580.
La vue est celle d’un génois arrivant en bateau découvrant le Cap corse.Carte de Corse XVIes détailCarte de Corse par Egnazio Danti , Galerie des cartes musée du Vatican – 1580 détail du sud.

Pietro massa

Offre de Petro Massa et Giacobo Parmero de Vintimille du 14 novembre 1577 adressée au Bureau de la Corse de l’Ufficio di San Giorgio de Gênes (banque publique), proposant d’amener 150 familles de la riviera du Ponant (cote Ligure) pour  reconstruire Porto-Vecchio et la nommer Ventimiglia la Nuova – la Nouvelle Vintimille. (A.S.G., Corsica, n.g. 7)

« La seule science dont s’occupent les Corses est celle des généalogies », écrivait Gabriel Feydel dans Mœurs et coutumes des Corses  en 1799 dans un rapport adressé aux membres du Directoire. Ils partagent cette passion généalogique avec les juifs.

Les Juifs qui vivent en Italie au XVIe siècle sont là depuis toujours pour certains, d’autres sont des Juifs ashkénazes qui, surtout au XIVe siècle, ont quitté l’Allemagne pour l’Italie, des Juifs français qui durent abandonner la France, et à la fin du XVe siècle et au cours du XVIe, et enfin ceux arrivés avec l’émigration sépharade d’Espagne à Gênes après 1492 puis Livourne au XVIIè siècle. Ils vont se fixer en Italie, chassés de ville en ville ou fuit vers l’empire Ottoman puis plus tard pour certains vers la Tunisie (granas) Des contacts avec l’Orient ont toujours existé, particulièrement à Venise et en Italie du Sud. On trouvait souvent trois synagogues dans une même ville — la scola italiana, la scola tedesca (allemande), la scola spagnola. A Gênes au XVIè siècle les juifs parlent l’espagnol dans une ville où l’on parle le toscan.

La fragmentation du judaïsme italien à la Renaissance, Rome n’est pas l’Ombrie, Milan ou Gênes, Sienne ou de Volterra, les ghettos à partir de celui de Venise en 1516 et Gênes en 1660 rendent les généalogies complexes.

Tandis que sur le continent les noms de famille sont déjà fixés ils ne se généralisent que bien plus tardivement en Corse. à partir de 1769 sauf pour les immigrés et les notables. Pour cent noms de famille corses, parmi les plus fréquents, on trouvera soixante-dix huit prénoms (Arrighi = Enrico, Taddei = Thaddée, Mattei,= Matthieu, Matinetti = Martinu, Martin, Sabiani = Sabin, Bartoli = Bartholomée, Ceccaldi = Hypocoristique de Francesco, Nicolai...), seize noms de lieux, cinq surnoms et seulement un nom de métier. 80 % des noms de famille corses se retrouvent en Italie. Les actes de baptême, de mariage et de sépulture étaient rédigés en latin et sont très peu nombreux.  La généralisation des noms de famille commence avec le recensement de 1769 réalisé par l’administration royale de Louis XV. Les noms ont été alors toscanisés… on a ajouté des trémas inconnus : Nicolaï. Un « Jacques » latin « Jacobo » Giacomo en italien, a pu devenir « Jacobi », ou Giacobbi. Quant on se trouve face à un prénom il est toujours difficile à savoir. Seules la généalogie et le croisement des sources génoises, corses et de l’inquisition peuvent assurer un lien certain.

La mémoire orale familiale que certains qualifient de « mythe » est une bonne  piste. Les gestes surtout. Je connaissais une dame Giaccobi qui allumait les bougies le vendredi soir en toute impunité…

Des nombreux patronymes parfois très anciens en Corse apparaissaient parmi les noms juifs répertoriés en Italie du Nord : les Angelini, Bianchi, Bianchini (Biancarelli en langue corse), Colombo (Devenu Colombini, Colombani en Corse), Colonna, Falco, Falcone, (devenu Forconi en Corse du sud), Gentili, Guglielmi, Leoni, Marchetti, Mariani, Marini, Massa, Morelli, Olivetti, Padovani, Paoli, Poggio/Pogioli (« petite montagne » noms trés répandu en Ligurie et en Lombardie), Polacci (polonais), Quercioli, Raffaelli, Rocca, Romano/ Romani, Rosselli, Rossi, Sanguinetti, Serra, Susini (Susani, Susin en italie), Torre, Ventura, Vitale, Vitali, Zanotti… sont bien connus en Corse. Massa (comme Petro Massa) le reconstucteur de Porto-Vecchio en 1569, est un patronyme porté en Corse et par des familles juives en Italie du nord. Il apparaît sous la forme Mazza en Calabre. Des patronymes juifs liés à des villes comme Pisa, Parma, Parmero, comme celui de son compère Giacobo Parmero sont courants en Italie. Les Olandini corses ont probablement un lien avec la Hollande.

Un nom de note île comme Ventura ou Venturi, dérivé en Venturini, était donné aux orphelin pour leur souhaiter la « Bona Ventura », bonne chance. Mais il faut savoir que pleins de Venturi aujourd’hui sont juifs dans le monde séfarade. Bonne chance se dit Mazel Tov en hébreu…

En Corse comme dans beaucoup d’endroit des marranes adoptent des noms de ville. Ainsi du nom Rogliano. Il est fort probable que des juifs de Calabre aient pris le nom de la ville de Rogliano où il y a une forte communauté juive depuis le 10ème siècle, ce qui était un classique (voir ci joint « Storia degli ebrei italiani – volume primo » de Riccardo Calimani). On trouve la trace des juifs dés le Xème siècle à Naples, Salerne et en Calabre : à Rossano, Cosenza, Paterno, Celico, Rogliano, Scigliano, Carpanzano et Stilo. Rien d’exceptionnel à ce que ceux ci débarquent en Corse comme dans toutes les grandes îles de la Méditerranée. Même si vers 1160 ne vivent à Gênes « que deux juifs » selon le voyageur juif Benjamin de Tudèle. Ils arriveront « par milliers » si l’on en croit l’Inquisiteur antisémite Bernardino da Feltre qui gonfle sans doute les chiffres en chaire pour mieux prédire la peste à Noël 1492 ( épidémie qui arrivera au Printemps !… le juifs femmes, vieillards et enfants étant alors parqués sur les docks en plein hiver) .

Les Rogliano de Corse sont probablement arrivés de là au XVIIè siècle. Je sais bien qu’un village en Corse se nomme Rogliano… et assez curieusement des juifs on trouve une mention de ce village Rogliano dans les archives de Gênes sous la plume d’ un notaire génois Abraham Rivanegra. (Source : The Jews in Genoa: 507-1681 de Rossana Urbani,Guido Nathan Zazzu, pg. 208)
Le 20 août 1592 un certain Samuel dit aussi Simon Aschekénazi (Simon l’allemand : des ashkénazes arrivent à Gênes au cours de la seconde moitié du XVIe siècle) promet de donner à Scipione Luvico de Rogliano, 210 doublons d’or sous 8 jours pour un voyage qu’il entreprend à Tabarca, une île de la Méditerranée située à environ vingt kilomètres au large de la ville d’Alicante (Espagne).

Rogliano

Ces marins au long court de Rogliano dans le cap commerçaient avec les juifs de Gênes et d’Espagne. Il est probable que toutes ces villes  d’Italie, d’Espagne et de Corse étaient liées par le commerce des réseaux juifs de marchands-banquiers juifs et corses et probablement les deux à la fois…

Nous avons déjà parlé du patronyme Massa une ville d’Italie ou se trouvaient de nombreux juifs qui donnera son nom au Massa qui fonda Porto-Vecchio, Vintimillia la  Nova avec ses 150 compères de toute l’Italie. Les juifs de Massa et Carraca ont du porter le « badge jaune » en 1648 et étaient châtiés s’ils n’obtempéraient pas. Le premier a imposer le port de ce badge aux juifs des provinces d’Italie fut le Pape Innocent III (1198-1216).

Capture

Les Leoni, Leonelli… sont probablement moins des lions corses que des orginiaires de la ville de León. Les Pinhel (nom dérivé de la Peniel biblique) (Source) de la ville éponyme au Portugal où vivaient des marranes deviendront des Pinelli.

Les Foa (qui signifie « foi » ou « Foy ») , Foata, les Figari bien connus en Corse apparaissent dans les archives de Gênes:

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Les Padovani, Padovano apparaissent bien parmi les noms juifs italiens. Ils peuvent venir de Padoue ou… d’Antoine de Padoue selon certains historiens qui travaillent sans documents… La réalité est qu’ils viennent de la ville d’Heilbronn en Allemagne et se sont retrouvés dans la région d’Evisa, comme on peut le lire ici. Là encore la mémoire familiale ou du village peut mettre sur une piste.

Sanguinetti est le nom d’une puissante famille de banquiers du XVIIIème siècle dont une rue du Ghetto de Modène porte encore le nom. Abraham et Aaron Sanguinetti sont membres de la corporation des filatures de soie de Modène en 1750. Moisè Sanguinetti est un des chefs de la communauté à l’époque.

Mochi

Certains noms sont des italianisations directes de l’hébreu comme les Mochi (« intelligent » en hébreu) qu’on trouve chez les juifs du Liban (voir au dessus et ici), les Guidici, Del Giudice, un nom de famille juive bien connu en Calabre. Les Giudici sont les Dayanim (juges), les Gentile sont les gentils, c’est à dire les non-juifs pour un juif.Le nom Cervi courant en Italie du nord et dans le village de Lévie en Alta Rocca désigne un cerf, ll est peut-être la traduction de l’hébreu Nephtali classique dans le judaïsme italien. Les Sansoni, Sansonetti, se réfèrent au Samson biblique tout comme les Giacobbi ou Simenoni. Les Pace ou Pacifici  (un nom juif d’Italie de Livourne) ou Pacini répandus dans le su de la Corse peuvent être la traduction de Shalom mais aussi les paceri (hommes de paix) institués par la Constitution de Paoli en 1755 qui faisaient la paix entre les famille lors des vendettas… Santelli, Santoni peuvent avoir une origine juive (qadosh, sanctifié), c’est  aussi le prénom Santo (saint) répandu dans le Lazio et en Calabre, mais le judaïsme hésite  à « sanctifier » autre chose que D… mais des annoussim s’appellent bien Kadouch et des juifs italiens s’appellent bien Evangelisti…Les Moro, Mori, Moretti ce sont les bruns mais aussi des patronymes juifs d’Italie bien connus.

Généalogies corses

Registres corses

Certains noms très répandus en Corse comme celui des Memmi qu’on retrouve à Tunis, probablement d’origine livournaise, proviennent directement d’Espagne : Le grand rabbin Shimon Meimi originaire de Ségovie fut torturé à mort à Lisbonne en 1497 avec toute sa famille car il refusa la conversion que lui proposait le roi Manuel, alors qu’il était enfermé avec 10 000 autres juifs sans nourriture et sans eau et que seuls 40 résistèrent. Samul Usque, en accord avec les sources chrétiennes, raconte que les juifs furent trainés par les cheveux et la barbe dans les églises pour être oints d’eau et baptisées de force. Certains se suicidèrent en se jetant par les fenêtres de l’édifice des Estaus ou en se jetant dans des puits. Memmi signifie « mon fils » en langue berbère.

Parfois le nom est un prénom comme Donat. Un nom de famille très répandu en Corse comme les Donati est aussi très répandu dans la communauté juive de Modène où l’on trouve un Donato Donati né à Bolzano en 1550, marchand et blanchisseur, fils de Samuel Donati et frère d’Abraham Donati de Vérone. La tombe de la famille se trouve au cimetière israélite de Modène.

Les patronymes issus de la nature communs chez les marranes portugais : Figueras, Oliva, Spinoza (l’épine), Aguilar (l’aigle)… deviennent en Corse des Figari, Olivetti, Spinozi, Forconi (les faucons)…

spinoza

L’équation nom de famille = religion doit cependant être maniée avec prudence et croisée avec d’autres sources. De nombreux Jacobi de la Renaissance n’ont rien de juif les juifs ne sont évidemment pas les seuls à avoir reçu comme on en trouve en corse des prénoms, des réalités de la nature (Branca, « la branche » nom de famille de ma grand-mère, ou toponymiques : Valli : « ceux de la vallée », Muratelli, « ceux du village aux petits murs »), de métiers (Forconi : « le fauconnier ») ou des noms de caractéristiques physiques (Biancarelli : les blonds).

Il n’en reste pas moins vrai que les familles Blanca – Blanca, Branco- Branca sont parfaitement connues parmi les exilés d’Espagne et que c’est peut-être l’origine de ce patronyme en Corse. Les Blanco (« Blanc », Laban en hébreu) viennent d’ Alburquerque (devenu un nom répandu en Turquie) et de Galice en Espagne, des régions à la frontière du Portugal. Les Blanco/ Blanca de la province de Salamanca sont devenus Branco/ Branca en fuyant vers le Portugal. 

L’origine d’un Christophe Colomb en Corse est peu probable, celui-ci était probablement un marin génois, par contre il semble maintenant assez clair que l’Amiral de la mer Océane parti découvrir la Nouvelle Espagne le lendemain de l’expulsion des juifs d’Espagne était d’origine conversos espagnole par sa famille. C’est ce qui explique son oeuvre en espagnol et pas en Toscan. Les Colombo de Corse se retrouvent aussi à Gênes d’où ces conversos viennent très probablement. Pour la petite histoire la famille de Colomb a exfiltré de nombreux juifs d’Espagne dont beaucoup partiront vers la Jamaïque. Certains deviendront des pirates dont les tombes (photo) dans le Nouveau Monde rappellent le combat contre la flotte de la puissance espagnole. (voir ici leur histoire)

Pirates

Ce n’est pas parce que le nom Rossi est fortement implanté dans la communauté juive d’Italie ( Azaria (Benaiuto) di Rossi, dit Azarya min HaAdoumim est un des plus grands intellectuels juifs de la Rennaisance) qu’on peut immédiatement en déduire que les centaines de milliers d’Italiens et de corses qui portent le nom de famille Rossi ou Rosso sont tous des juifs ou d’origine juive. Juifs et chrétiens ont suivi des chemins identiques dans la formation des patronymes à la fin du Moyen Age.

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L’un des plus anciens Mazhor du monde, réalisé en 1490 en Toscane vers 1490.

Les noms judéo-espagnols terminés en ES et en EZ (Alvarez, Bales, Diaz, Dominguez, Fernandez, Gomez, Gonzalez, Hernandez, Lopes, Lopez, Rodriguez, Sanchez,  …) typiques des réfugiés de la péninsule ibérique et présents dans les communautés italiennes on été italianisés en Corse, les Balaix, Bales sont devenus Balesi.

D’autre part on trouve de trop nombreux noms du judaïsme italien pour ne pas soupçonner une immigration juive en Corse à la fin du Moyen-Age au moment de l’exil des sefardim d’Espagne via Gênes comme je l’ai déjà montré. Même s’il est clair que des  marchands juifs aragonais ou Catalan, parcourent la méditerranée où ils commercent, Corse comprise, de manière intense du IXème au XVème siècles.

Chaque fois que je me trouve dans une ville italienne, j’essaie d’imaginer si, et comment, les Juifs y ont vécu. Je connais très bien certaines de ces villes. J’ai passé de nombreux étés dans la paix de la belle ville de Spoleto, en Ombrie. En me promenant dans ses rues, je peux reconstruire sans difficulté l’histoire de Spoleto depuis l’époque de Hannibal. Mais quand je pénètre dans la petite rue médiévale qui aujourd’hui s’appelle Via San Gregorio alla Sinagoga, je suis déconcerté. À quel moment la synagogue qui s’y trouvait cessa-t-elle d’être une synagogue? Le nom de la rue indiquerait-il que l’église de San Gregorio a été construite sur la synagogue? Et où sont les descendants des célèbres docteurs juifs de la Renaissance à Spoleto, parmi lesquels il faut citer David de’ Pomis, l’auteur du dictionnaire hébreu-latin-italien Zemah David, «La descendance de David», dont je me servais quotidiennement dans mon enfance? Actuellement à Spoleto vit une seule famille juive, originaire de Rome. Je devrais peut-être ajouter qu’il y a deux ou trois ans, j’ai appris qu’un couple d’artistes juifs américains avait essayé de gagner leur vie en ouvrant un bar à sandwichs à Spoleto. J’espère que la chance leur a souri. (Arnaldo Momigliano)

On retrouve ces noms des juifs d’Italie dans le livre de Samuele Schaerf, I Cognomi degli Ebrei in Italia, Casa editrice « Israël », Firenze 1865-1925, 1925, voir quelques noms sur ces sites :

Voir aussi plus largement :

159 commentaires sur « Noms corses et patronymes juifs d’Italie »

    1. Bonsoir Mi Al,

      Je fais quelques recherches sur le nom de famille de ma mère dont le nom de jeune fille était Volterra. Auriez-vous des renseignements sur ce nom de famille, svp ? D’avance, je vous remercie.

      1. Un certain juif Meshoullam de Volterra a effectué un voyage en terre sainte en 1481, publiée par David Castelli pour la première fois en 1882 dans le premier numéro de la revue Jerusalem, de Luncz à Vienne ; les deux premières lettres de Ovadia Yaré de Bertinoro en date de 1488-89, ont été publiées par Neubauer en Miscellany of Hebrew Literature, London, 1872 tandis que l’édition de la dernière, de 1490, est due à Alexander Marx, in Palestine New Year Book, 2-3 (1926), Tel Aviv; la lettre de David De Rossi (1535) a été éditée par David Kaufmann in Jewish Quarterly Review, 9 (1897), pp. 491-499; Eliahu da Pesaro (1563), par Adelman; celle de Avraham Rovigo de 1702 par Jacob Mann, in Measef Zion, 6 (1934), pp. 1-26; celle de Ismael Hay Sanguinetti del 1742, par Jacob Mann, in Tarbiz, 7 (1936), pp. 74-95.Les papes ont permis aux Juifs de vivre à Rome et à Ancône, où nous trouvons les Volterra.
        Vito Volterra est un grand mathématicien juif du XIXe siècle né à Ancone dans une famille juive.
        On ne sait pas pourquoi la famille Volterra a quitté la Toscane, où elle semblait bien établie à la Renaissance, pour aller à Ancône.
        Sur l’histoire des juifs d’Ancône : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_%C3%A0_Anc%C3%B4ne
        Sources : https://journals.openedition.org/babel/1410#ftn21
        https://www.monbalagan.com/40-juifs-et-judaisme/juifs-d-ici-ou-d-ailleurs/542-les-juifs-d-italie.html
        file:///C:/Users/dlong/Downloads/ANNA_733_0559.pdf (voir page 30)

      2. Un certain juif Meshoullam de Volterra a effectué un voyage en terre sainte en 1481, publiée par David Castelli pour la première fois en 1882 dans le premier numéro de la revue Jerusalem, de Luncz à Vienne ; les deux premières lettres de Ovadia Yaré de Bertinoro en date de 1488-89, ont été publiées par Neubauer en Miscellany of Hebrew Literature, London, 1872 tandis que l’édition de la dernière, de 1490, est due à Alexander Marx, in Palestine New Year Book, 2-3 (1926), Tel Aviv; la lettre de David De Rossi (1535) a été éditée par David Kaufmann in Jewish Quarterly Review, 9 (1897), pp. 491-499; Eliahu da Pesaro (1563), par Adelman; celle de Avraham Rovigo de 1702 par Jacob Mann, in Measef Zion, 6 (1934), pp. 1-26; celle de Ismael Hay Sanguinetti del 1742, par Jacob Mann, in Tarbiz, 7 (1936), pp. 74-95.Les papes ont permis aux Juifs de vivre à Rome et à Ancône, où nous trouvons les Volterra.
        Vito Volterra est un grand mathématicien juif du XIXe siècle né à Ancone dans une famille juive.
        On ne sait pas pourquoi la famille Volterra a quitté la Toscane, où elle semblait bien établie à la Renaissance, pour aller à Ancône.
        Sur l’histoire des juifs d’Ancône : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_%C3%A0_Anc%C3%B4ne
        Sources : https://journals.openedition.org/babel/1410#ftn21
        https://www.monbalagan.com/40-juifs-et-judaisme/juifs-d-ici-ou-d-ailleurs/542-les-juifs-d-italie.html
        file:///C:/Users/dlong/Downloads/ANNA_733_0559.pdf (voir page 30)

  1. Article très intéressant ! Je partage pour faire connaître un peu mieux les juifs italiens!

  2. alors ce site me laisse perplexe… je tombe de haut! . Et j’aurai même quelques questions…

  3. Monsieur Didier
    Pouvez vous me renseigner sur les Scialom du Sud de La France? Il se peut qu’il ait pris d’autres formes comme Salom, transformation en Chalom ou encore Chalon.
    Merci
    MM

  4. Mes grands parents sont originaires d’Italie près de Venise. GIORDANO veut dire le Jourdain.
    « Dis moi ton nom je te dirais d’où tu viens ». Comment savoir si j’ai des origines juives.Je suis très attirée par l’étude de la Torah. Je suis comme le saumon je cherche à remonter à la source. En faisant mes recherches j’ai trouvé trois familles du même nom qui sont juives. Merci pour votre aide. Cordialement. Giordano Mireille.

    1. Bonjour Mireille, le nom de jeune fille de ma grand-mère maternel était GIORDANO, comme vous. Elle s’appelait Clélia Giordano mais je ne l’ai pas connu car elle est morte en 1964 quand j’avais neuf mois.
      Ma mère pense effectivement que c’est un nom d’origine juive.
      Avez vous obtenu des informations à ce propos ?
      Merci pour votre réponse.

      Rachel ZARROUK

  5. nous avons tous un ancetre juif ou nous sommes juifs sans le savoir. Alors controns tous les antisemites de tous bords et defendons le seul etat qui les , nous, protege: israel !! amen!!

  6. Shalom. Je viens à l’ instant de découvrir ce site et d’ apprendre que le nom Santoni pourrait être d’ origine juive. J’ en serais honoré car mon grand père de corse s’ appelait justement Santoni. Toujours est-il que mon nom du côté paternel est Krack, or je n’ ai jamais rien appris sur lui. Je sais seulement qu’ il est né près de Hambourg, c’ est tout. J’ aimerais
    tant en savoir plus, si cela était possible. Que Dieu vous bénisse. Armand

    1. Armand, je ne sais pas pour Crack. Les Cristiano étaient juifs et certains Santoni de Corse sont probablement des Kadoch (saint, séparé, particularisé) a l’origine

  7. Ma grand mère paternelle possédait beaucoup de livres en hébreu. Son nom de jeune fille était SIMI, dans certains vieux papiers la signature est SEMI quelquefois SIMY. Est ce que quelqu´un peut me dire si ce nom est d´origine juive. Merci d´avance.

  8. Bonjour, mes grands parents paternels étaient italiens..BASSETTI pour l’un, originaire de Lombardie et DE MARCO pour l’autre..des Dolomites..personnellement j’ai toujours été passionnée par l’histoire et la religion juives et je cherche la source!! pouvez vous m’aider?? merci

    1. Bonjour

      Mr Conqui, Directeur de l’ecole de l’Alliance Israélite , dans les années 40-50 a Rabat-Sale ( Maroc)
      Je vous conseille de chercher dans les archives de l’AIU a Paris
      Nathan

  9. Bonjour.
    Ma grand mère paternelle était née lovato, de Roncà Italie. Son père était David Lovato .
    Mon arrière grand mère paternelle était née sous le nom de tedeschi, à Reggio Emilià.
    Je recherche mes origines.
    Merci de votre aide.

    1. LOBATO ou LOVATO (B=V en hébreu comme en Corse) ou LABAT est un nom juif séfarade qu’on trouve à Hambourg Amsterdam. Ces gens ont fui par le Portugal d’Espagne. (voir ici : http://www.sephardicgen.com/databases/northernEuropeanSearchEngine.php?SurnameSoundex=L130&SurnameKind=sounds&SurnameMax=lobato&RootNameKind=exact&RootNameMax=&VariantsKind=exact&VariantsMax=&NotesKind=exact&NotesMax=&AuthorKind=exact&AuthorMax=&CityKind=exact&CityMax=&offset=1&pagesize=10)

  10. Bonjour à tous. Du côté maternel mon arrière grand-père s’appelait Sandrin nom rare en France. Origine italienne et juive probablement. J’aimerais en avoir la confirmation pour l’instant ce n’est qu’une intuition. Du côté du grand-père paternel c’est un cousin Zimmermann qui apparaît là aucun doute à mon avis. Merci de vos réponses.

  11. Quid des COSTANTINI, parfois donnés comme nom d’origine juive comme les CONSTANTINI de Tunisie ?

  12. Bonjour à tous. Je souhaite quelques éclaircissements sur le patronyme Romano de ma famille s’étant établie en Lombardie juste avant la réunification de l’Italie par Garibaldi. Merci à vous

    1. ROMANO (celui qui vient de Rome). Les juifs portaient les noms de leur ville d’origine (Tolédano, Lyon-Caen, Bédarsi- Bézier…)

      1. Bonjour Didier, Merci pour la réponse. Effectivement c’est ainsi! Mais sauriez-vous, à la lumière de vos sources d’informations, me dire: a) de quelle(s) région(s) venaient ces juifs qui s’établirent à Rome et pas ailleurs et b) dans quel laps de temps de l’histoire cela se passa-t-il??
        Très beau printemps que je vous souhaite.
        Marcello

      2. Bonjour Didier, Merci pour la réponse. Effectivement c’est ainsi! Mais sauriez-vous, à la lumière de vos sources d’informations, me dire: a) de quelle(s) région(s) venaient ces juifs qui s’établirent à Rome et pas ailleurs et b) dans quel laps de temps de l’histoire cela se passa-t-il??
        Très beau printemps que je vous souhaite.
        Marcello

      3. Les juifs de Rome sont les plus anciens juifs d’Italie. arrivé probablement dés le second siècle avant notre ère avec une accélération en 70 à cause des déportations de Judée lors de la destruction du second Temple. Ils restent la grande partie des juifs d’Italie jusqu’au Moyen Age à l’arrivée des ashkénazes d’Allemagne puis des séfarades d’Espagne à partir de 1391 avec un flux qui grossit en 1492 à partir de l’Espagne et 1497 du Portugal et ne se tarit pas jusqu’au 18ème siècle. (d’où les différentes scuola portuguaises, tedeschi-allemands, spagnola…).

      4. Merci Didier. Tout le meilleur pour vous.

  13. sans oublier le nom de famille assez répandu en corse et en italie tranlitération romaine Pasquini pour Paque – translitéré Pasha en grec et dernière transformation pour Pessah et nous voila en Israel toute ma famille qui a imigré en corse porte une multitude de prénom hébraique du pere et grand pere et arriere grand pere

    1. Les noms de types CRISTIANI , EVANGELISTI, etc…, sont souvent des exégérations marranes pour ne pas apparaître juif je l’ai vérifié dans le Niolu (CRISTIANI).

  14. bonjour est ce que « serreri » est un nom qui a été modifié autrefois? forte ressemblance avec serrar, serror, serrera

      1. comment puis je avoir des informations ? à qui s’adresser ?

      2. Votre nom Serrero apparaît à Séville en 1492. Je vous envoie en copie une page du livre SANGRE JUDIA de Pere Bonin Espanoles de ascendencia hebrea qui le prouve.
        On retrouve un Samuel Serrero à qui a fui l’Espagne à Fez au Maroc mort après 1622. (voir ici :
        On trouve un rabbin sépharade Saul B. David Serrero qui vécut au début du XVIIe siècle à Fès, (voir ici : etc…
        Le nom est commmun en italie comme Alberici y Serreri.
        On le trouve ne Corse à Bastia en 1742 et 1785, à Quenza en 1777 et à San Gavino di Carbini en 1840 sous le nom SERRA.
        SERRERO vient de SERRA décliné en SERRAF, SERRANO, SERRERO, SERRALLER, SERRALLERO, SERRALTA, etc… tous des noms ayant ete portes par des Juifs. Un patronyme qui se trouve dans le « Dicionario Sefaradi de Sobrenomes »
        Ce nom se retrouve dans les villes suivantes : Mallorca, Amsterdam, Curacao, Livorno, Brasil, Portugal, Dutch Brasil, (C)** Montanhes, Mountaineer bef. 1400, CAR, EFW, EMM, JAU, JPE, KPIA, MEL, SAM, SWE, VSO, ZUB, Inquisicao de Lisboa.
        Les initiales signifies les sources ou ce nom se retrouve.
        EX. CAR : Raizes Judaicas no Brasil – O Arquivo Secreto da Inquisicao, Flavio Mendes Carvalho (Nova Arcadia 1992).
        Inventario das victimas brasileiras do Santo Oficio por delitos ligados a judaismo.
        EFW: Egon e Frieda Wolff, Quantos Judeus Estivetam no Brasil Holandes e Outros Ensaios, Rio de Janeiro, 1991
        EMM : Isaac S. Emmamuel. Precious Stones of the Jews of Curacao, Curacao Jewry, 1656-1957, New York 1957.
        JAU : Joan Rosselo Literas e Angel Jaudenes y Gual de Torrela. « La Aljama de Mallorca. Noticies del Siglo XIV, Mallorca, (mannuscrito), 1996.
        JPE :Jean Pierre Filippini. Il Porto di Livorno e La Toscana (1676-1814), III Napoles 1998
        KPIA : Ketuboth van de Portugees-Israelietische Gemeente te Amsterdam van 1650-1911.
        MEL : Jose Antonio Gonsalves de Mello. Gente da Naco (Un Dicionario dos Judeus Residentes no Nordeste, 1630-1654) Recife, 1989.
        SAM : W.S. Samuel (Compilador) in Jewish Historical Society of England. Transactiones, Sessions, 1968, 1969. vol. XXII & Miscellanies Part. VII, London, 1970
        SWE :Daniel M. Swetshinski, Reductant Cosmopolians. The Portugues Jews of Sevententh Amsterdam, London, 2000
        VSO Vibeke, Sealtiel Olsen. « Sephardic Names in Amsterdam, 1598-2000 » em Etsi, Paris, out 2000 (Autre source tres importante)
        Sur « Sangre Judea » du Pere Bonnin, ce nom figure aussi et il a ete retrouve a Tolede.
        (C)** Caracteres personnels.
        SERRA peut egalement etre l’abreviation de SERRAF, SERRANO, SERRERO, SERRALLER, SERRALLERO, SERRALTA, etc… tous des noms ayant ete portes par des Juifs.
        Il vous faut remonter les registres de baptême puis de taille, Si ils n’ont pas disparu.
        Bon courage. Meïr

      3. Saul ben David Serero, insiste sur “les péchés et le relâchement de l’étude de la Loi,” raconte en ces termes, dans les mémoires qu’il a compilées, les malheurs qui se sont abattus sur ses coreligionnaires entre 1603 et 1606:
        “Si je voulais relater une partie seulement des calamités qui ont déferlé sur nous, toutes les oreilles en tinteraient et quiconque les entendrait serait frappé de stupeur. Voilà que depuis trois ans et demi, de l’an 5364 à l’an 5366 (1603/1606), nous sommes en proie à la famine et à beaucoup d’autres calamités. Depuis la néoménie de Tammuz (5364? donc juillet 1604) jusqu’à celle de Kislew 5366 (novembre 1605) environ 800 âmes sont mortes de faim à Fès. Les précieux enfants de Fès sont gonflés comme des outres, dépérissent d’inanition, ils sont devenus comme de vils tessons, ils étreignent les tas d’ordures pour y picorer comme des poules. Plus de six cents hommes, femmes, jeunes gens et jeunes filles ont apostasié. Les route sont peu sûres, les communications suspendues. Quiconque reste dans la ville meurt de faim, quiconque sort tombe victime du glaive, chacun avale vif son prochain. Israël s’est appauvri à l’extrême.”
        Source : Georges Vajda, “Un recueil de textes historiques judéo-marocains (1ère Partie),” Hespéris XXXV (1948): 326-27.

      4. “En l’année 5253 (1492) arrivèrent à Fès les Israélites expulsés
        d’Espagne… Ils furent, pendant l’hiver et le printemps, décimés par
        une terrible mortalité; puis vint la famine; plusieurs de ces fugitifs se
        convertirent au christianisme et retournèrent en Espagne. Après leur
        départ, Dieu eut pitié de son peuple… 5268 (1508) fut une année bénie.
        Dieu nous a accordé ses faveurs et nous avons bâti de vastes maison
        à étages, embellies par des peintures et des arabesques; nous avons
        eu des Yechivoth pleines d’étudiants et des synagogues possédant de
        nombreux séphardim recouverts de riches ornements.” Source: Zafrani, Deux mille ans, 140-41.

  15. Bonjour, merci beaucoup pour vos informations, je lirais le livre que vous avez cité, en revanche vous me parlez du nom  » serrero « , celui dont je vous parle est  » serreri « , vous l’avez cité aussi mais je voulais m’en assurer, l’information pour  » serreri  » est la même ?

    1. Voilà l’origine des Giustiniani de Gênes.
      « La présence de la famille Giustiniani, a été établie dans diverses parties de la Méditerranée avant la constitution de la Maona au XIV° siècle. L’origine des Giustiniani de Gênes remonte au 14 novembre 1362 lorsque 12 notables génois fondèrent la Maona (la « nouvelle »), une société commerciale « anonyme » pour l’exploitation de possessions génoises dans le Dodécanèse, et adoptèrent tous le nom de Giustiniani en perdant le leur. »
      http://www.giustiniani.info/francais.html
      Le problème est que des juifs (et aussi des Corses!) ont emprunté pour les uns les patronymes de leurs protecteurs de vieille famille Ligure pour se fondre dans la masse, où des pécheurs corses pour paraître plus nobles!
      On ne peut pas inférer d’un simple patronyme sans généalogie.

  16. Ce blog laisse une trop large place à l’à peu-près et aux raccourcis hasardeux. L’onomastique est d’une utilisation dangereuse pour celui qui veut proposer une thèse.

    Se restreindre aux pratiques religieuses serait une démarche plus interessante si on veut montrer des connections entre la Corse et le judaisme.

    Sinon on risque de verser dans l’arnaque intellectuelle, type « Corse, ile des Justes » ou « Ile Juste ».

  17. Bonjour Meïr,
    Pourriez-vous me dire quelque chose à propos du nom de famille SUSANA, originaire du nord-est de l’Italie, car j’ai trouvé plusieurs choses sur ce patronyme – que l’on dit juif d’origine austro-hongroise – mais j’aimerais en savoir plus quant à la période d’arrivée allons-nous dire en Vénétie/Frioul… Mes deux grands-parents paternels sont d’origines juives Susana et De Lucca. Merci beaucoup

      1. shana tova  bonne annee a vous et votre famille   amicalement   jeanpierre mailliez-labat  amities‌

      2. Merci infiniment.
        Si cela n’est pas trop demander..qu’en est Il de DE MARCO nom de ma grand mère et TETTONI, nom de la mère de mon grand père ..
        Je ne les trouve pas dans les listes ..mais sait on jamais!!
        Encore merci pour votre travail.

      3. Bonjour, Tettoni vient de « Baptiste » dans le Frioul :
        Battista. In greco battezzatore n. Coll’Evangelista, è il più venerato tra i molti Santi di nome Giovanni. 24 giugno. Norne divulgatiseinio, e niirabilmente prolifico. spe.cialmente in Friuli, dove abbiamo: Battistella. Battistel, Stella, Stel, Stelin, Steliini, Tel, Tell, Tellini, Battistot, Tot, Totis (in documenti Tothisus), Battistutta, Battistut. Tut, Tutti, Battistat, Tat, Tatti. Titolo (Titul) sta da s&, ma in altre parti d’Italia gli corrispondono Titta, Tittoni, Tettoni. Per Tell, -]liniammissibile anclie Pontel. Puntel, in Carnia = Pantaleone.

      4. Bonjour,
        Je continue à avancer doucement et je trouve le nom de Bez dans la famille de ma grand mère dans le Veneto, nom assez frequent par là..1796 est la date la plus lointaine que je répertorie.
        Ce nom peut il se rapprocher de El Bez ou des noms français communs dans le sud de la France.
        merci de me renseigner..comme d’habitude avec réussite.
        Bonne semaine

      5. Bez c’est Elbaz qui signifie faucon en arabe (‘al-bâz) et semble faire référence à Josué, dont un des surnoms dans la Bible est le Faucon. Variantes : Elbaze, Elbez, Elbeze, Albaz. Tous ces noms peuvent s’écrire aussi avec séparation de l’article (par exemple El Bez, El Beze). Amitiés. Meïr

      6. Bonsoir Meir,
        Merci pour le voyage en Israel..
        je continue avec beaucoup d’aide..à remonter et deux noms viennent de sortir de la généalogie de mon grand père
        Savojnj et Cristina ..le premier ressemble beaucoup à savoie..bien sur!! mais alelz vous découvrir quelque chose d’autre??

        Merci en tous cas de ce que vous faites.
        A bientôt
        Françoise Bassetti

      7. Elbaz : Patronyme porté par des Juifs d’Afrique du Nord. Le nom signifie faucon en arabe (‘al-bâz) et semble faire référence à Josué, dont un des surnoms dans la Bible est le Faucon. Variantes : Elbaze, Elbez, Elbeze, Albaz. Tous ces noms peuvent s’écrire aussi avec séparation de l’article (par exemple El Bez, El Beze. Amitiés. Meïr

      8. Bonsoir Meïr,
        Après un premier jet…je viebns de trouver d’autres noms dans la généalogie des Olivotto et De Marco.
        Je me permets de vous les donner et je vous remercie à l’avance pour ce que vous allez m’apprendre!!
        Furlan, Soppelsa,
        Vienna, Da Col,
        je suis ainsi remontée à 1824..et vous m’avez bien aidée..
        merci encore
        Bonne semaine

      9. FURLAN, FURLANI : toponyme très fréquent dans la région de Trieste (Frioul), désigne celui qui est originaire du Frioul
        SOPPELSA : On trouve des traces de ce nom de famille dans l’Agordino au moins depuis 1700. Le nom de famille soppelsa provient de la région de la Vénétie, propre à la province de Belluno.
        VIENNA : comme Wiener – de Vienne, nom juif probable
        DA COL : (De la montagne) Le nom de famille Da Col est spécifique à la région qui comprend la région de Belluno et le Haut-Adige avec Bolzano et Brunico, avec une lignée en dialecte vénitien.
        Donc beaucoup de toponymes originaires de la région de Venise. Vous devriez allez voir les registres-là bas. Regardez ici : http://venetoedintorni.it/cognomi-veneti/filoni_curiosita.php

  18. Bonjour Monsieur Meïr LONG,
    Au sujet de mon nom de famille ATLAN, nous vivions en Algérie (Bougie) depuis en FRANCE (1964).
    Connaîtriez vous l’origine de notre nom et d’où viendrions nous ???
    Merci par avance,
    Bien à VOUS.
    Site que je découvre aujourd’hui en recherchant une information sur le nom ARONI d’un ami chrétien de Bougie.
    Je vais le relayer largement.
    Travail fantastique et tellement vaste et enrichissant.
    L’origine des Juifs. un vaste « chantier ».
    Encore merci.
    Yves

    1. ATLAN ou ATTELAN ou ATLANI : Essentiellement porté par des juifs séfarades, le nom vient de l’arabe « atlân ». Ce mot signifierait au départ « de noble naissance. Le i est un suffixe d’appartenance. Amitiés. Meïr

  19. Félicitations pour ces recherrches documentées. A noter aussi la présence de Juifs au Suriname dès la fin du 15e (leurs tombes sont encore visibles) (voir Wikipédia)
    Merci encore

  20. DE MEIR / SUITE A UNE DEMANDE de Guy Bscd-Antonini
    Origine du Nom TAVERA (Ce nom est associé à Tavira au sud du Portugal et avec Tabera/Talavera prés de Tolède en Espagne) :

    Tavera petit village corse situé à 33km d’Ajaccio doit son nom à une famille noble espagnole, dont le père s’appelait Juan Antonio Pagano nobile Tavera.

    Le mot Tavera vient de la Torah : « On nomma cet endroit Tabérah ( תַּבְעֵרָה), parce que le feu de l’Éternel y avait sévi parmi eux. » Nb 11,3 (Le b et le v sont la même lettre en hébreu)
    D’un point de vue étymologique les pagano étaient des convertis au judaisme (guer en hébreu) chez les marranes.

    On trouve un Isaac Seyla Taber dans la communauté juive de Valencia en 1293-1300. (voir ici : https://www.s-gabriel.org/names/yehoshua/names_in_valencia.html), de nombreux Tabera/ Tabera à Salamanque au Moyen Age et à Valladolid au 18ème siècle: https://it.geneanet.org/fonds/individus/?go=1&nom=TAVERA&place__0__=Santa%20Maria%20Y%20San%20Boal%2C%20Pozaldez&size=50&fbclid=IwAR3Nxq2Alr0LIGoKlHxvOh9gUAljvlB__uAqDL5iFKFG6gSEEY-a-7Zy9vw On trouve ce nom en Corogne sous la forme Tabeira.

    Arrivant en Corse au XVIe siècle dans la région d’Ajaccio, la famille Taberah s’installa très vite dans la montagne à 800m, dans un endroit nommé Tavera Vecchia (Tavera la vieille) non loin du village actuel de Bocognano. Puis cette famille, avec leurs serviteurs, descendit dans la vallée et fonda Tavera.

    Ils construisirent en 1622 une grande maison appelée Casalta (la maison haute). Une autre maison, érigée plus tard, porte le nom de Casa-nova.

    La probabilité que les Taberah soient des juifs qui aient échappé aux bûchers de l’Inquisition est plutôt élevée.

    Pietro Paolo Tavera, né en 1518 en Corse et alors âgé de 5 ans est enlevé par les Turcs. Envoyé à Istanbul, il devient janissaire, après être devenu musulman et avoir reçu une éducation militaire. Surnommé Hassan Corso, il est nommé en 1549 caïd d’Alger et calife avant de se heurter aux autorités turques qui le torturent pendant 3 jours par le supplice des crocs. Il meurt en août 1556. Il est vengé par un renégat calabrais, qui assassine Mehmed Tekerli son remplaçant nommé par le Divan.

    NB : On connait aussi un Juan Pardo de Tavera (1472-1545) fils de Ares Pardo et Guiomar Tavera, archevêque de Tolède prima d’Espagne né à Toro, il devient Grand Inquisiteur d’Espagne (1539–1545). Il est vrai que des juifs sont aussi devenus des inquisiteurs. Pardo est un nom marrane connu.

  21. SUPER INTÉRESSANT !
    On a dit à mon mari que son nom Piétri (di Sarté) était présent en Corse au début du 16 e siècle , que ça venait de Pedro, que c’était un nom de « chose » pour marquer un nom Juif. Celui qui nous a donné cette information nous a parlé de ce Comte Pedro, arrivé d’Aragon , maranne, qui serait à l’origine de la fondation de Sartène ( « una Sarten en espagnol, la poêle à frire, nous a-t-il précisé) Sa famille aurait été serviteurs des comte Pedro.
    A l’époque il nous avait montré des papiers mais nous n’avions pas pu les photocopier, ça n’existait pas encore…Et maintenant ce monsieur , dont nous n’avons pas su le nom, est sans doute mort.
    Pensez vous que cette histoire soit crédible et comment trouver des sources pour la confirmer éventuellement.

    1. C’est possible car Sartène fut fondée par les Génois en 1507 et que le problème des génois est que les Corses ne voulaient pas aller dans leurs colonies de peuplement de paysans et de gens d’arme comme porto Vecchio, Bonifacio… donc ils importaient ceux dont les villes d’Italie voulaient se débarrasser régulièrement : les juifs. Ces permis de résider et expulsions, obligation de porter le badge jaune (rouelle), etc… remplissent les archives de Gêne. Les juifs étaient nombreux en Italie alors suite à une immigration ininterrompue de centaines de milliers de personnes pendant 3 siècles. Beaucoup partaient vers Salonique, Istanbul puis Smyrne. En 1564, un inquisiteur s’inquiète : « Il n’y a pas de ville en Italie où l’on ne trouve des marranes portugais qui ont fui l’Inquisition au Portugal. Ils s’enrichissent parce qu’ils commercent de toutes les manières tous les produits sans restriction, comme les Chrétiens. Ensuite, ils déménagent en Turquie et informent le grand Turc de tout ce qui se fait ici » (M. Stren, Urkundliche beiträge über die Stellung der Päpste zu den Juden, Kiel, Fiencke, p. 138-143. Cité par Cecil Roth). Mais je sais aussi que les prénoms transformés en nom. Pedro/ Pietro/ Pietri sont aussi d’origine Corse. Donc difficile de trancher. Sartor ou Sartal apparaissent dans les généalogies sépharades mais pas sarten.
      Je ne connais pas de Comte Pedro, le roi Don Pedro est un roi d’Aragon qui effectivement est lié à la Corse par les seigneurs d’Ornano fidèles à l’Aragon vers 1345.
      Je connais personnellement une Pietri dans cette région qui se réclame de la mémoire juive.
      Amitiés, Meïr

      1. Merci pour votre réponse détaillée. Un oncle de mon mari avait fait des recherches sur la généalogie de la famille, il était remonté jusqu’au début du 16 e s mais rien avant. C’est pourquoi une origine marane d’après 1492 nous paraissait effectivement possible. Le grand père de mon epoux s’appelait Pierre Alexandre Piétri et il avait épousé une Marie Rose Piétri mais précisait il toujours  » Sa famille n’a rien à voir avec la mienne , c’est une famille Piétri du Niollo. Et c’est vrai que quand on a fixé les noms dits de famille ce sont souvent des prénoms qui ont servi. Un prénom aussi en usage dans la famille de mon mari m’avait surprise, moi la « pinsoute », c’est Don, et aussi Thadei…
        Merci encore pour vos renseignements.
        Amicalement
        Claudine Piétri.

  22. Bonjour, auriez-vous une information concernant le nom Turuani. La famille de mon mari est originaire du nord de l’Italie, du Piémont exactement, et nous n’arrivons pas à trouver l’origine exacte de ce nom de famille. Plusieurs possibilités se présentent mais sans évidence. Peut-être a-t-il été déformé avec le temps ? Merci d’avance

    1. TURUANI : Le nom vient de Lombardie et a rayonné dans le Piémont. Il vient probablement du village de Tirano dans la province de Sondrio en Lombardie. Mais c’est juste une hypothèse. II faut remonter votre généalogie pour savoir.

      1. Oui, il y a encore une importante souche familiale dans le Piémont, et quelques autres personnes en Lombardie. Ce qui est intrigant, c’est cette lettre « u » qui est placée après le « r ». On a aussi trouvé des possibilités d’ancêtres éloignés (avant l’Italie) d’origine turque, ou arménienne ou même française (de Touraine) ! Et d’autres choses encore, mais on n’est sûrs de rien. On se demandait juste si cela pouvait avoir des origines juives. Merci beaucoup en tous cas !

  23. bonjour mon arriere grand mere maternelle porte le nom gabriele mes racines sont italiennes de par mon pere et mere qui ont immigres en france dans les annees 60. merci

  24. Bonjour,
    Deux petit point a éclaircir, je suis actuellement entrain de réaliser mon arbre généalogiques, je suis tomber sur le nom de famille Isaac dans la branche paternel de ma mère, ils vivaient en Belgique fin 1700, mon grand père est athée tout comme toute sa famille, il a etais surpris de voir ce nom ainsi que des prénoms comme « Abraham ». Isaac est il bien un nom porté unique par les personnes juive? Sur internet ils disent que non, mais vu l’époque j’ai un doute..
    La grand mère paternel de mon père se prénommée Rachel, son nom de famille etais Cornetti (père d’origine italien et mère belge flamande). Était il possible qu’elle ai pu avoir des origines juifs vu son prénom, qui est également le mien (personnellement ont me pose souvent la question), ou son nom de famille?
    Merci d’avance.

    1. Chère Rachel, Quand dans une famille on a des ancêtres qui s’appellent Abraham, Isaac au XVIIIème sicèle en Hollande, une grand mère Rachel… Cornetti, c’est une patisserie ashkénaze : le Rugelach. Ils peuvent être calvinistes… mais bien plus probablement juifs d’Espagne et du Portugal, émigrés. Le fait de donner à la petite fille le nom de sa grand-mère Rachel est un usage juif. Fouillez vous allez trouver. Amitiés. Didier

      1. Merci pour vos informations.
        Les gens pensent souvent que mon père est portugais voir sicilien, son père avait une forte ressemblance avec le chanteur Italien Di quinto rocco ou encore à Georges Brassens, mais en plus “bronzer”. J’ai poser des questions sur mon arrière-grand-mère Rachel, mais je n’est jamais de réponse. En cherchant j’ai également trouver le nom de famille Sauro (cotés paternel) et Licino (cotés maternel), je ne trouve pas grand choses sur ces nom, Licino serais originaire des Abbruzes, Sauro du sud de l’Italie.
        Je continue de creuser..

  25. Bonjour ! Je cherche depuis longtemps l’origine de l’un de mes ancêtres, nommé Marc-Antoine Philippe d’Acosta, dit « citoyen romain » dans son acte de mariage catholique en 1719, avec une famille seigneuriale de Vaison-la-Romaine (enclave pontificale). Il devait habiter à Rome au moment de son mariage.
    Pensez vous qu’il puisse être de descendance juive? Comment faire pour avoir une idée de ses origines ?
    Merci !

  26. Bonjour,
    J’ai pu remonter mon patronyme CANE jusqu’au ghetto juif de ROME, mais comment puis-je « continuer »? Mes ancêtres étaient donc sefarades et non pas ashkenazes(comme il me l’avait été dit) Sauriez-vous la provenance de ce patronyme? En ITALIE, l’emblème, sur les mosaiques , par terre, représentait des chiens loups avec les initiales des fils, j’étais enfant, pas de photo.Or , cane signifie chien en italien…
    Merci pour le travail de recherches que vous faites!

  27. Bonjour je trouve dans ma généalogie italienne piémontaise des Spagnolina à Vercelli et des Giacobbe à Locana (Turin). Peux-t-on envisager une origine juive ? Je ne trouve pas l’origine du nom Ghelma (espagnol ?) En Alsace, j’ai une branche Jud. Ils sont tous catholiques ou protestants vaudois.

    Cordialement

    1. Oui je ne suis peut être pas assez clair. Branca = blanc en portugais (de lavan : « blanc » en hébreu), devenu blanca (blanc) en Italie, et homéophonie de Branca (la « branche » en langue Corse) où ce nom apparaît au XVè s.

  28. Bonsoir,
    je réalise actuellement des recherches généalogiques sur la famille ISAIA originaire de la région de Cunéo et dont je porte le nom. Je me suis rendue il y a quelques années dans le bourg d’Isaia près d’Elva et j’ai pu y découvrir qu’y avait vécu une communauté hébraïque. Le site est situé en altitude dans les montagnes. Pourriez-vous me dire d’où venait cette communauté et pourquoi elle s’était installée aussi haut ? Etait-ce pour échapper à des persécutions ?

    1. La communauté hébraïque de Cunéo a été établie au XVème siècle par des juifs chassés de Provence. Il ne se sont pas installés « à la montagne » mais on traversé la frontière à travers le Mercantour au niveau de Gap.
      En 1406 , la municipalité leur a délivré des autorisations de séjour et des activités de prêt.
      En 1724 134 juifs vivaient à Cuneo. En 1806, 205 et 301 en 1835, il seront 450 aprés l’émancipation de 1848. Et iront s’installer à Turin aprés la première guerre mondiale.
      Quelques renseignements :

      La synagogue de Cunéo a été construite en 1611 au cœur du ghetto, récemment formé:
      Synagugue de Cunéo

      L’ancien cimetière juif de Calà les Juifs (maintenant Via della Pieve) a été démantelé pour la construction d’une route de contournement et transféré à une section du cimetière municipal via Basse San Sebastian
      Vous trouverez des informations à la communauté juive de Turin.

      Les contacter ici :

      A Coni on trouve un marchand de chaussures ISAIA

      1. Merci beaucoup pour toutes ces précisions très intéressantes. Je vois que je faisais fausse route dans mes recherches. Serait-il possible dans ce cas que la communauté juive chassée de Provence ait été originaire d’Espagne ?

      2. A partir de 1326, les papes autorisent aux Juifs de résider dans le Comtat et en Avignon -Juifs du Pape). Le judaisme provençal sera endogamique, sans croisement avec les séfarades (Espagne) et ashkénazes (Allemagne) avec son rituel, sa langue : le judéo-provençal.
        La fuite des juifs de la péninsule ibérique a commencé en 1391 avec les émeutes de Séville qui vont gagner toute l’Andalousie, puis l’Aragon et les villes de catalogne. Avec des massacres et de smigrations vers les autres communautés. C’est le début du phénomène marrane (juifs cachés, anoussim).

        La première accusation de crime rituel et les pogrom de Provence commencent à Valréas en mars 1247.
        En 1322, le pape Jean XXII expulse les Juifs d’Avignon et du Comtat Venaissin, ils se réfugient en Dauphiné et en Savoie. La traversée des Alpes était dés lors possible.
        Cependant on est dans un monde méditerranéen très fluide au niveau des échanges et migrations où on trouve des juifs de Marseille en Sardaigne pour affaire par exemple.
        A cette distance on est sur des hypothèses. Contactez les juifs de Turin. Ils savent trés probablement l’histoire des ESAIA.

  29. Je vous remercie encore une fois pour toutes ces connaissances transmises. Je vais suivre vos conseils et m’adresser aux Juifs de Turin pour en savoir davantage. Bien à vous.

  30. bonjour, tout ceci est absolument passionnant. Issue d’une famille éparpillée je souhaite depuis longtemps essayer de comprendre d’où je viens, une branche corse du village de Pietralba, les Raffalli ; et du côté de ma mère, en Bourgogne , son nom de jeune fille Parmier, un père qui serait d’origine italienne et sa maman patronyme Rave. Je ne sais pas du tout comment conduire ces recherches généalogiques. Mon père était né en 1913 et ma mère en 1922, alors je ne sais si je dois écrire aux mairies ou s’il existe des lettres types pour retrouver trace de ses ancêtres. C’étaient des familles modestes et donc on ne gardait guère de traces généalogiques. J’ai consulté les archives de Pietralba et alentours en ligne mais Raffalli était un patronyme assez répandu et comment repéré les personnes qui sont de ma lignée. Beaucoup de questionnement, j’espère trouver le fil conducteur un jour … Merci pour toutes vos informations et vos partages. Shalom

    1. RAFFAELLI, RAFFALI, RAFALI… et un nom d’origine Corse, depuis la période de Téhodore de Neuoff au moins, comme la plupart des noms composés à partir de prénoms. Tandis que sur le continent les noms de famille sont déjà fixés ils ne se généralisent que bien plus tardivement en Corse: à partir de 1769 avec la généralisation des noms de famille et le recensement de 1769 réalisé par l’administration royale de Louis XV. Sauf pour les immigrés et les notables.
      Pour cent noms de famille corses, parmi les plus fréquents, on trouvera soixante-dix huit prénoms (Arrighi = Enrico, Taddei = Thaddée, Mattei,= Matthieu, Matinetti = Martinu, Martin, Sabiani = Sabin, Bartoli = Bartholomée, Ceccaldi = Hypocoristique de Francesco, Nicolai…), seize noms de lieux, cinq surnoms et seulement un nom de métier.

      80 % des noms de famille corses se retrouvent en Italie. RAFFAELI se retrouve massivement en Italie (voir ici). Mais la filiation n’est pas prouvée entre lees deux rives corse et italienne.

      On le retrouve aussi dans les communautés juives italiennes.
      On trouve des lignées de Raffaeli entre Milan et Cremone, de nombreux dans la région de Vérone, un dans les Marches et dans la région de Pérouse, un à Rome et un dans la région de Foggia. C’est donc large !

      Voici les plus anciens RAFFAELLI connus en Corse.

      RAFFAELLI Marcu Aureliu: (1690-1746)
      Originaire de Tralonca. Etabli à Penta di Casinca. Secrétaire et garde des Sceaux des Naziunali en 1731. Il s’exile ensuite à Florence puis en Espagne. Il rencontre Théodore de Neuhoff en Toscane. Devenu Roi de Corse, ce dernier le nomme chancelier du Magistratu Supreme et auditeur royal en 1736. En Juillet 1739, après la défaite des Naziunali devant les Français, dissident, il refuse de se laisser désarmer. Avec d’autres, ils se donnent un chef, Francescu Zanobi, et jurent de ne pas déposer les armes tant que les Génois seront en Corse. En Février 1746, à Bastia, faisant partie des principaux membres, une trentaine, de l’ancienne direction de la ville, tous Naziunali favorables au Roi de Sardaigne, il est arrêté par la nouvelle municipalité, emprisonné et transféré à Gênes, où il est décapité.

      RAFFAELLI Marcu Aureliu: (dix-huitième siècle)
      Originaire de Tralonca. En Mai 1762, il est élu membre du Supreme Cunsigliu.

      RAFFAELLI Anton Battesti: (dix-huitième siècle)
      De Bastia. En Décembre 1763, à la Cunsulta Generale di Corti, il est désigné pour faire partie des neuf membres de la Ghjunta qui devra mettre en place dans un délai d’un an, une Università à Corti.

      RAFFAELLI Antoniu Luiggi Francescu: (1790-1871)
      Originaire de Tralonca. Avocat. Procureur du Roi. Poète en langue toscane. En 1818, il est membre honoraire (puis membre correspondant en 1823) de la Société d’Instruction Publique du Département de la Corse. Auteur, entre autres, de L’Addio, Lamentu sulla tomba d’Elisa, de Poesie Giovanili, en 1863, I miei Ricordi, en 1869.

      RAFFALLI, RAFFAELLI
      RAFFAELI Biagginu: (1774-1845)
      Originaire de Tralonca. Etabli à Omessa. Juge de paix à Bastia (Terre Vechja). Conseiller général de la Corse en 1833.

      RAFFAELLI Carlu: (dix-huitième siècle)
      En Octobre 1768, il participe à la bataille de Borgu entre Naziunali et Français. En Avril 1769, il est parmi les chefs Naziunali qui s’apprêtent à affronter les Français à Ponte Novu.
      (source)

      Seule une analyse généalogique a partir des registres paroissiaux et surtout des registres de tailles d’imposition (taglie) peut permettre éventuellement de remonter avant le XVIII ème siècle.
      Ils sont conservés en majorité à Gênes et les plus anciens remontent à 1454 pour de nombreuses communautés de Balagne. On trouve ensuite 1498, 1531,1537, 1578 et de façon très continue jusqu’en 1622 et 1626 puis 1726-1728.
      L’ouvrage d’Antoine Marie Graziani « Vistighe Corse » guide des sources de l’histoire de la Corse dans les archives époque moderne 1483-1790, tome 1 volume 2 paru aux éditions Alain Piazzola fournit des pages 110 à 119 et page 222 un inventaire des communes figurant dans chaque liasse.

  31. Merci pour cet éclairage précieux, qu’en est il du nom Coggia peu répandu en Corse mais néanmoins celui d’un village de cinq hameaux dont ma famille est issue et porte le nom. Très difficile d’en connaître l’origine même auprès des anciens, y-a-t-il un lien avec un patronyme juif ? Merci.

    1. Moreno est clairement judéo espagnol d’Afrique du Nord. Mais rien sur Coggia en dehors des   » Lettres de Nedim Coggia, Secretaire de L’Ambassade de Mehemet Effendi a la Cour de France » mais on est loin…, et un village du Piémont nommé Coggia.

      Coggia nom un toponyme issu d’une localité du Corse. Ce toponyme provient du nom de personne gaulois coios villa qui signifie : le domaine de coios .

  32. Bonjour !
    J’ai découvert que l’un de mes ancêtres se nommait Jean Costa, vers 1680, originaire de la ville de Rome, dans la paroisse In Trastavere. Que pensez vous de ce patronyme? Cette famille aurait -elle pu être d’origine portugaise ? Et d’origine juive?
    Merci beaucoup pour votre réponse !

    1. Le nom COSTA est mentionné 49 fois dans le Book of the Guilties – le Livre des coupables de l’Inquisition portugaise exhumé des Archives Nationales Portugaises en 1965 par Anita Novinsky de San-Polo (Brésil). Les inquisiteurs et leurs espoins savaient parfaitement qui était qui…
      Ce nom provient d’une petite paroisse qui appartient à la Conseil du district de Guimarães prés de Braga au Portugal. C’est un très vieux nom portugais, connu depuis le temps du premier roi du Portugal Alfonso Henriques, qui est devenu plus tard très commun chez les anciens et les nouveaux chrétiens.
      Costa est un nom commun dans la communauté juive italienne. Il vient de Livourne comme de Silva, de Segni, de Coen, d’Attias, de Costa. On en trouve aussi à Marseille arrivés de Livourne en 1780. Ainsi on trouve un rabbin Israël Costa né à Livourne en 1819, rabbin de 1864 à 1897.
      Les juifs portugais venaient souvent d’Espagne suite au Pogrom de 1391 et où la conversion forcée n’arrivera qu’en 1497 sous le roi Manuel. Ils ont eu le temps de s’y implanter.
      La fuite vers l’Italie si elle a eu lieu date donc de la période entre 1397 et le XVIIème siècle, large période de 3 siècles.
      Le passage en Corse s’est fait via Gênes jusqu’en 1590 et ensuite aussi via Livourne.
      Les juifs arrivés de la péninsule ibérique à Rome sont passés par Livourne (voir ici).
      Votre ancêtre vient du Trastevere qui est le quartier juif de Rome depuis Auguste selon Philon et qui en 1680 jouxte le Ghetto juif. S’il figure dans un registre paroissial il a été baptisé. Voici un article sur la vie des juifs dans les Etats pontificaux jusqu’à la création du Ghetto en 1555.
      Reconstituer les généalogies et itinéraires est souvent difficile voire impossible car on est face à des fuyards très mobiles qui laissent le moins de traces possibles. On peut parfois remonter les Etats civils et les généalogies.
      Ainsi du destin tragique et émouvant d’un Uriel da Costa qui nait à Porto en 1585 et émigre au Brésil puis à Hambourg, Venise, enfin à Amsterdam aux Provinces-Unies pour s’y convertir au judaïsme où il termine sa vie en 1640. Il finira par se suicider.
      On trouve aussi des Da Costa à Londres au XVIII ème siècle :

  33. Bonjour, Mon arrière-arrière grand-père avait la nationalité italienne, était né en Tripolitaine en 1825 et s’installa en Tunisie à l’âge de 13 ans. Il se nommait ZUILI (ou ZUILY). Est-un nom d’origine italienne ? Merci de bien vouloir me répondre car c’est une sacrée énigme pour moi depuis bien longtemps 🙂 !

    1. Les noms propres sont trompeurs quant à leur origine. Des noms qui sonnent arabe ou berbère, tels que Sitruk, Zuili, Melki, masquent des villes d’origine comme l’Astruc hispano-catalan (d’Astorga en Navarre), le Sebilli hispano-arabe (de Séville), Malki (de Málaga).
      Le patronyme ZVILI JOUILI ou ZUILI ou ZVILI correspond à un faubourg de Mahdia au Moyen Age : Zawîla. Mahdia est une ville située sur la côte tunisienne au sud de Monastir. (source)
      Des juifs d’Egypte sot arrivés d’Egypte à Mahdia sous la pression des Fatimides en 972.
      Les villes portuaires de Mahdia, Sousse, Sfax et Gabès voient arriver un flux régulier d’immigrés juifs du Levant jusqu’à la fin du 11eme siècle (Source: Jacques Taïeb, Sociétés juives du Maghreb moderne (1500-1900), p. 27.)

      Selon d’autres ZUILI ou ZVILI est un acrostiche d’une sentence de la Torah (voir ici) : Zona Vakhalala Yoter Lo Ykakhou. « Une femme prostituée, ils ne l’épouseront point » (Lévitique 21,14). Une phrase qui désigne les cohanim. Donc Zuili équivaudrait à Cohen, « prêtre ». Bon c’est moins solide que la première explication.
      Ce nom n’existe pas en Catalogne ou en Aragon à ma connaissance (mais si ce sont des judéo-espagnols ils ont changé de nom pour celui de leur ville d’arrivée!), on en trouve en Algérie à Oran ou Constantine mais pas avant 1850 : voir ici
      Et pleins en Tunisie à partir de 1811 et probablement avant.
      country__0__=TUN&go=1&nom=ZUILI&size=50&zonegeo__0__=Tunisie
      Il y a des Zuili en Italie comme Elda Allegra Zuili, originaire de la région des Marches, qui a épousé Ferruccio Bensasson, également un exposant antifasciste juif bien connu (voir ici) mais ce sont probablement des gens arrivés de Tunisie.
      La plupart des ZUILI viennent de la ville de MAHDIA près de SOUSSE au centre des côtes de Tunisie.
      Zuili n’est donc pas italien ou ibéro-italien (Grânä de Tunisie, comme on appelle les Juifs de Livourne en Tunisie. Le terme provient du nom arabe de la ville toscane) selon moi.
      Un certain Marc Zuili professeur des Universités est un spécialiste de l’Espagne au XVIème siècle. Il a écrit : « Le livre, la censure et l’Inquisition en Espagne (1478-1561) », in Jean-Pierre Sánchez (dir.), L’Inquisition espagnole et la construction de la monarchie confessionnelle (1478-1561), Nantes, 2002, p. 297
      Vous devriez le contacter car il a certainement de bonnes raisons de s’intéresser à cette période et s’il y a des Zuili judéo-espagnols (comme tous le juifs passés d’Italie en Tunisie via le port de Livourne). Voilà son mail : marc.zuili@uvsq.fr et son tel : 01 39 25 55 07

  34. Bonjour,
    Le nom de ma famille paternelle est CANE , j’ai pu remonter jusqu’au ghetto juif de ROME 1733 mais pas plus loin: sauriez vous si mes ancêtres venaient du « sud » ou de l’Europe de l’Est? Dans le ghetto, j’ai été étonnée que l’orthographe soit CANE et non KAHN.(Je sais que « cane » signifie « chien » en italien)
    Merci par avance pour l’ aide que vous pourrez m’apporter,
    Gabrielle Cane.

    1. Les CANE, DI CANE, CAVE, DE ou DI CAVE (variantes rencontrées dans les sources notariales)sont présents dans le Ghetto de Rome en 1733 (17 familles – 79 personnes) et aussi lors du recensement de 1796 (13 familles – 107 personnes). (Voir ici la source page 23)
      La référence pour la description du ghetto est la « Descriptio Hebreorum » de 1733, qui décrit très précisément les familles et les individus qui les composent. (sur Amazon)
      CANE ne correspond pas à COEN qui apparaît dans la Descriptio Hebreorum de 1733 (qui apparait 18 fois contre une seule occurrence pour SACERDOTE) mais sous la forme SACERDOTE chez les notaires.
      Ce nom hébraïque קאוה vient de CAVE qui est une commune de la ville métropolitaine de Rome dans le Latium en Italie.
      Le premier documentaire faisant référence à cette localité, devenue un fief des Colonnas et connue pour la signature du traité du même nom (1557), remonte à 998.
      On trouve sur ce site un référencement de ce nom juif italien.
      D’après un document de 1472, il apparaît qu’il y avait trois maisons juives à Cave, à savoir celles d’Elia, de Sabbatuccio et de l’un de leurs coreligionnaires, et nous savons également que Cave figurait sur une liste du XVe siècle, établie pour la collecte d’impot des Juifs dans les provinces de Campanie et Marittima. (Source : Esposito, A., Una descriptio relativa alla presenza ebraica nel Lazio meridionale nel tardo Quattrocento, in Latium, Rivista di Studi Storici2 (1985), pp. 151-158. Simonsohn, S., The Apostolic Se and the Jews, doc. 96./ Simonsohn, S., The Apostolic Se and the Jews, Doc. 1316.)
      En 1542, le chambellan papal accorda à Deodato de Mathesia da Capua, ainsi qu’aux membres de sa famille et à ses associés, une tolérance pour pouvoir prêter à intérêt à CAVE, une autorisation élargie en 1546 et en 1548. De plus, en 1542, le Deodato ( Didato ) susmentionné payait ici 5 scudi pour une taxe spéciale imposée aux juifs des États pontificaux, tandis qu’en 1544 correspondait 2 scudi.

      En 1548, le camerlengo accorda également à Providentia , veuve d’Angelo de Deodato de Sessa Aurunca, une autorisation de prêt à intérêt (usure) de cette localité.
      Une attestation supplémentaire de la répartition juive est constituée par la liste des synagogues des années 1560- 1565, ils rendirent hommage à la maison des Catéchumènes de Rome, dans laquelle celle de CAVE était également mentionnée auparavant pour 10, puis 12 scudi.
      Enfin, le nom de famille « DI CAVE », trouvé parmi les juifs romains, nous offre encore un témoignage pour prouver l’existence du groupe juif de la ville.
      Lire ici un très bon article sur l’onomastique dans le Ghetto de Rome au XVIIIeme siècle.
      Une reconstruction de la famille, de ses réseaux et de sa trajectoires reste compliquée en dehors de la généalogie dans ces villes.
      Contactez le spécialiste des juifs de Rome et des migrations aux XVIème XIXeme siècle : Michael Gasperoni
      https://cnrs.academia.edu/MichaëlGasperoni
      michael.gasperoni27@gmail.com

  35. Bonjour

    Je recherche l’origine du nom Moretti, mon arrière arrière grand mère italienne originaire de Fobello et famille originaire de plusieurs villages du Verceil ou de Turin (Ponzone, Biella, Turin, Valduggia, Novara etc).

    Cordialement

    1. MORETTI, MAURO, MAURESCO, MORESCHI, MORI, MORONI… c’est :
      1/ le Maure, noir comme les habitants de Mauritanie, (ou un enlevé-racheté qui revient d’esclavage à Alger ?). Un nom très répandu en Italie et dans la communauté juive.
      2/ Ou bien encore le prénom Maure.

      Vous devriez contacter Riccardo Joshua Moretti, President de la Comunità ebraica di Parma. http://moked.it/blog/2018/09/13/un-anno-migliorare/

      Mail : com.ebraica.pr@gmail.com

      1. Merci pour votre réponse. Si j’ai des renseignements plus précis, je vous tiendrai informé. Cordialement.

  36. Bonjour Meir,
    Cette semaine j’ai beaucoup avancé dans ma généalogie et si j’ai des doutes en ce qui concerne le nom de Cristina et Savojni, j’ai accumulé d’autres trouvailles telles que Volorio,dont l’origine semble être espagnole!! et Pesceta qui me fait réfléchir!!
    Aucun doute cependant sur les aides que vous pourrez m’apporter sur ces 4 noms..et je vous en remercie infiniment! et vous souhaite une bonne rentrée
    A bientôt

    1. CRISTINA peut être un nom marranes comme CHRISTIANI ou SACERDOTI.
      PESCETA, PESCATORI, vient de pesce « le poisson ». Provient de surnoms tirés du métier de pêcheur. C’était aussi un emblème chrétien. PESCETA assez rare semble provenir de Vénétie orientale.
      SAVOJNI c’est de la Savoie en italien comme Sabaudia, Sapaudia, Saboia , Savogia, Savoja, Savoye, suite de la transformation séculaire du nom primitif. Peut être un nom marrane.
      VOLORIO : nom italien de famille noble de Padoue très ancien – 11eme siècle. (voir ici) Il faut savoir que des juifs nouveaux convertis au christianisme prenaient le nom de leurs protecteurs.

      1. Bonjour Meir,

        Je viens de reprendre ma généalogie dans le Frioul, vénétie, et je tombe sur de nouveaux noms, évidemment.
        Un m’interpelle spécialement: Manfroi;; de toute évidence Manfred allemand ou autrichien tout proche, mais quoi d’autre!
        des hommes libres??
        j’ai aussi Fontanive ou fontarive, proche de la nature comme les Olivotto??

        merci beaucoup de ce que vous pourrez me dire sur cette partie de ma famille
        Bien à vous

      2. Attention, la Vénétie et du Frioul sont le lieux où se croisent les gens venus de la Mitteleuropa, on trouve toujours la casa dei tedeschi (allemands, ashkénazes) qui vont s’italianiser en descendant vers le sud comme les Heilbronn venus de la ville allemande d’Heilbronn devenus les Padovani à Padoue.

  37. Bonjour

    Dans ma généalogie italienne élargie, je trouve des Spagnolina et des Todeschi, à part l’origine géographique évidente, peut-il s’agir de branches juives converties ? Comme myheritage me donne 4% ashkénaze je cherche. J’ai également des Jud dans ma famille alsacienne. Cordialement.

      1. Merci pour votre réponse. Il s’agit de la génération de mon arrière arrière grand mère Orsola Moretti de Verceil. Cordialement.

  38. Bonjour

    Pensez vous que Simon Jud fils de Simon Juder et de Maria Smyd(in) né à Muespach (Haut Rhin) en 1703 a une origine juive ? Simon Jud a épousé Maria Goepfer(in). Leur fille Anna Maria Jud(in) a vécu de 1725 à 1780. J’ai aussi à Werenzhusen (Haut Rhin) un Jacob Jüd en 1736, village distant de 4 km. Cela m’intéresse car la famille Lang de mon arrière grand mère est apparentée à une famille Jud en 1865 (catholiques) de Ranspach le Haut, village distant de seulement 5 km. Je trouve des Jud dans le recensement des juifs d’Alsace en 1784 dans le Bas Rhin.

    Cordialement

    1. Jude ou Jud est une variante de Juda, nom d’un personnage de la Bible (hébreu yehûdhah = célébrant), ancêtre éponyme de la plus peuplée des tribus d’Israël, dont le territoire devint la Judée. … Le nom est surtout porté en Limousin et en Alsace (variantes : Judde, Judes, Juder).
      Ce nom vient du latin judaeus qui désigne un Juif, tout comme Jud. On retrouve comme vous le notez ce nom dans le recensement des juifs d’Alsace de 1784. Remontez la généalogie et vous trouverez des juifs.
      L’Alsace dont je ne suis pas spécialiste est une terre de passage. Il faut aller aussi visiter les cimetières pour les noms. Cordialement. Didier

      1. Bonjour

        Je vous remercie pour votre réponse. Le nom Jud apparait semble t-il avec Leo Jud(a) dit Leo Keller (1482-1542) le théologien protestant de Guémar (68), son grand père est Jakob Althaus chirurgien à Francfort en 1454.

        Cordialement

      2. Exact « il se déclare en 1499 sous le nom de Leo Keller, peut-être pour dissimuler l’état ecclésiastique de son père et la sonorité juive de son nom » Wikipedia

      3. Bonjour

        J’imagine qu’il en est de même pour Chrischona Jüden de Hagenthal en 1599, (prénom montrant son origine géographique ?) Chrischona est un village tout près de Bâle.

        Cordialement

        Damien Pataille

  39. Philomène Jud, née à Ranspach le Haut en 1906, déportée à Schirmeck le 15 novembre 44, survivante, épouse de Joseph Trommer, décédée officiellement le 24 décembre 44 à Haslach, considéré comme mort en déportation selon l’Arrêté du 13 février 2001 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès.

    1. Je ne suis pas spécialiste en onomastique alsacienne et Lorraine j’ai visité les cimetière de Selestat et pres de Mulhouse. Le problème en Alsace c’est que certains noms sont juifs et chrétiens à cause des conversions (ex: Klein)

      Courage dans votre recherche. Meir

  40. bonjour Monsieur,
    j’ai découvert que mon arrière grand-mère paternelle s’appelait Einaudi, mariée avec H. Bertuzzi est-ce des noms juifs
    merci

  41. Bonjour,

    Je croyais que le patronyme Pinelli venait du nom latin pinus , le pin …sylvestre ou laricio !
    De même que Querci semble s’apparenter à quercus , le chêne

    Cordialement

    1. Oui effectivement. beaucoup de noms marranes portugais viennent de la nature et des arbres (Figueira, Oliva, Olivera,
      espinho …) traduits ensuite en Italien Olivetti, en Hollande Espinoza ou Spinoza … ou en langue Corse Spinozi sont des noms de juifs marranes. On a un phénomène sembable en monde ashkénaze (de langue judéo-allemande) : Applebaum – pommier ; Birnbaum – poirier ; Kirshenbaum – cerisier ; Mandelbaum – amandier ; Teitelbaum – palmier…

  42. Bonjours grâce à un test ADN j’ai découvert que ma mère avait un petit pourcentage de sang juif ashkénaze, et Balkanique, notre famille corse est originaire de Cargèse, Marignana, Evisa et nos noms de familles ancestraux sont: MASSONI, SUSINI, CIPRIANI. J’aurais aimé savoir si d’après vous nos ascendances ashkénazes était plus issue de l’Espagne ou de l’Italie (ma mere à aussi 34% d’ADN originaire de la péninsule ibérique et 32% d’Italie) comme tenue de l’histoire du village d’Evisa et de sa communauté juive venu d’Italie je pencherais plus pour l’Italie.
    Autre question plus complexe notre famille est aussi descendante en partie de Grèce originaire du magne qui a fuit l’invasion ottomane en 1676 qui pour le coup n’a aucun rapport avec les juifs, et j’aurais aimé savoir si selon vous le sang balkanique de ma mère était plus probablement issue des ascendances juives ashkénaze ou bien de la Grèce. A noté qu’on hérite pas forcement de tout les ascendants génétiques de nos ancêtres ma mère à 0% d’ADN grecque bien que nos ancêtres grecques installés à Cargèse soit attestés, jusqu’à présent j’étais sur que le pourcentage Balkanique était issue des ancêtres Grecques mais depuis peu j’avance l’hypothèse qu’il soit issue de nos ancêtres juifs ashkénazes car d’autres sites d’ADN mettent en évidence une parentés avec les populations de Pologne de Lituanie voir d’Ukraine.
    J’espere que mon messages et mes questions ne sont pas trop tarabiscotées pour vous et que vous aurez des réponses pour que je puisse avancer dans mes recherches, merci par avance en espérant que vous soyez épargné par le virus vous et vos proches.

    Amicalement Gabriel

  43. bonjours les commentaires sont toujours d’actualité sur cet article? j’en est publié un pour vous demander quelques information concernant mes ascendances mais il ne figure pas ici, merci par avance.

      1. Ah oui ok je pensais juste que mon commentaire n’avait pas fonctionné. Je voulais m’assuré que vous l’aviez reçu. Merci et bonne fête à vous.

      2. Bonjours, bon et bien ma foie temps pi, j’attendais votre reponse avec impatience, bien à vous malgré tout

      3. Bonjour et pardon pour le retard. « massoni » est une forme italienne et corse de masson, diminutif de thomas. L’italien Tommaso a donné des MASO (MASI) > MASOTTI, MASSOTTI, MASONI, MASSONI. Thomas et un nom d’origine biblique issu de l’araméen toma’ jumeau. Les noms corse venant de prénoms sont rarement d’origine juive car ils ont été données par les notaires au XVIIIème siècle à partir des prénoms des personnes. Bien à vous, Meïr

  44. Bonjour j’en suis là dans ma généalogie à partir de ma 4x arrière grand mère Anna Fuchs (Ranspach, Haut Rhin). Son ancêtre s’appelle Jacobus Fuchs en 1649 et il a en 2e mariage épousé dans un village à côté une Ursula Hassenburger dont je retrouve le nom à Bâle avec Claus Hassenburger et Sara (pas de patronyme ?) un fils Elias. J’ai trouvé un Ursus Fuchs en 1717 et le prénom Ursus est donné par des juifs de Ribeauvillé originaires de Suisse. Une autre ancêtre Anna Maria Fuchs a épousé Thomas Jecker de Hirtzfelden dont les parents s’appellent Jacobus Jecker et Jacobea Meyer. Dans ma lignée Lang à Ranspach, j’ai des familles apparentées Judith Räber en 1716 (les Raber de Bâle sont juifs) et une Anna Hirtzlin. Les prénoms sont rarement hébreux (à part Jacob (us, i) mais il peut s’agir de conversion plus ancienne. La branche commune Lang française commence avec Frédéric Lang et Elisabeth Leitmaen en 1722, puis écrit Luchmen et Leutchmaen. Un fils Jean Jacob et d’autres enfants qui ont des prénoms chrétiens. J’ai trouvé des juifs allemands et suisses actuels qui s’appellent Leutchmann (originaires du Leutchtenberg de la région de Nuremberg ?) Merci de m’aider quand vous aurez le temps. Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont proches. Cordialement.

  45. Je viens de découvrir votre site, je me permets de vous poser une question au sujet du patronyme de ma grand-mère née en Emilie Romagne (Italie) région de Piacenza. Il s’agit de « Desolina OREFICI » il m’a été dit que son origine est juive….. Ildebrando VERDETTI , nom de mon père est-il Corse ? il est fils de Carporforo VERDETTI …. leurs prénoms me semblent assez compliqués … Votre aide me serait précieuse et par avance je vous en remercie.
    Très cordialement.
    Madeleine RISSON.

  46. Bonjour, ma grande mere portait le nom de BRUNO . Et elle etait effectivement tres brune, dans une region (Auvergne, Limousin, ou la population a plutot le physique  »celte). Sa famille etait une famille d’Apothicaires (Pharmaciens) installés a Limoges, mais que l on disait originaire d’Espagne ou du Portugal (mais ce n’etait tres clair);

    ils ne pratiquaient pas la religion juive, mais n’etaient pas non plus, apparemment, tres catholiques pratiquants, plutot agnostiques, semble t’il. Je me demande si ce n’etaient pas des juifs marannes. Comment puis je en savoir davantage ? Registres dans des eglises chretiennes ? Dans des Synagogues ? Mais beaucoup ( la plupart) de ces archives ont été détruites !

  47. Monsieur, je tombe par hasard sur votre site et blog, et suis impressionnée par les informations données. Permettez-moi alors de vous demander si le patronyme FOLACCI (Haute Corse) a des origines italiennes et/ou juives ? Bien qu’une partie de ma famille soit ashkénaze je n’ai aucun contact qui pourrait m’aider. Merci.
    Sincèrement et Joyeuses Fêtes de Hanouka, Shabat Shalom.

  48. Bonjour cela ne concerne pas les noms juifs corses et italiens, mais de Côte d’Or, j’ai une ancêtre directe à Pont Bernarde Héliot, décédée en 1700, ce nom est connu notamment à Vesoul en Haute Saône avec la banque Héliot dès le 13e siècle. J’ignore s’il ont des ancêtres communs mais le nom Héliot est répandu dans ce qu’on appelle les deux Bourgognes. Compte tenu de la proximité avec Auxonne, il est très probable que mon ancêtre soit lié aux juifs d’Auxonne. Bien à vous.

  49. Bonsoir de nouveau

    Encore un pas plus haut:
    j’ai trouvé une Catarina Sanz, nom espagnol me semble t-il?
    Je n’arrive pas à retrouver la liste des noms espagnols .. qu’en est il?

    merci encore
    a bientot

  50. Auriez-vous des explications pour les noms catalans suivants : Serradell, Selva, de Vilar, de Pallarès et les noms frioulans occidentals suivants : Reghenaz, Danelon, Morassut, Praturlon ?
    Merci

  51. Bonjour ! Merci beaucoup pour votre travail sur notre passé je vous en suis reconnaissant !! Je me permet de vous contacter pour vous demander si les noms SPAGNOL (famille venant d’italie du nord) et le nom SEVILLA (algérie) sont tout deux juif?

      1. Merci pour votre réponse, Que pensez vous du nom simonella? (italie du nord aussi).

      1. Bonjour est-ce que Spagnolina est une variante de Spagnol ? Ancêtres Moretti Spagnolina au Piémont, merci.

  52. bonjour
    pouvez vous me dire si le nom de famille Vitiello est d’origine juive sachant que ma famille sont des italiens de torre del greco (Naples) qui ont immigré en Algérie. Le nom de jeune fille de ma grand mère paternelle était Aïena. Tout me rapproche de la communauté juive au cours de ma vie personnelle et professionnelle. Tout le monde pense que je suis d’origine juive tunisienne. Merci pour vos réponses

    1. Dovrebbe derivare dal nome latino Vitus oppure dal termine latino vitulus, « vitello » (giovane bovino maschio) ed indicare probabilmente un antenato allevatore di bovini.
      Quand on se sent rattaché à l’identité juive… c’est souvent la réalité. Creusez, creusez, vous allez trouver.

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