Kippour arrive. En ce jour étrange un petit club se réunit et complote toute la journée à huis clos juste pour raconter à nouveau un rite pratiqué dans le Temple de Jérusalem qui n’existe plus depuis 2 millénaires ! Ce rite méconnu, pratiqué par une minorité d’irréductibles perdants, semble pourtant un bon symbole d’une religion sans déraison.

Tous psychotiques
La psychose semble en train de devenir le mode d’être habituel de Sapiens à l’heure d’Internet en ce siècle supposé être spirituel ou ne pas être, et les religions suivent.
Comme me l’a un jour dit un jour le psychanalyste Gérard Haddad :
« Tout être humain se bat avec la folie. Le psychotique c’est celui qui a renoncé et a baissé les bras »
Les psychoses sont des maladies mentales où domine la perte de sens de la réalité souvent jointe avec une surestimation ou une sous-estimation de soi-même (délire de grandeur ou/et sentiment d’inutilité et d’anéantissement), accompagnée parfois de crises thymiques (maniaco-dépression / bipolarité) ou des clivage parfois délirants (schizophrénie) dans lesquelles le sujet est parfois inconscient ou dans le déni de sa propre pathologie.
La paranoïa est une forme de psychose. Une maladie psychique à bas bruit dont la construction imaginaire infantile peut se manifester par des décompensations brutales à l’âge adulte. La recherche d’un ennemi imaginaire (le voisin de bureau, le juif, …) permet à un self insécurisé de se consolider dans le déni d’autrui comme sujet. Ce mode d’être au monde, à travers les complotisme de tous poils, semble malheureusement en train de devenir la norme.
Les magazines féminins, nouveaux avatars de psychanalyse sauvage sont pleins de ces PN (pervers narcissiques) où chacune reconnait son chef de bureau ou son conjoint malintentionné… sans jamais se remettre en cause un seul instant. L’époque est à l’auto-fiction une confession sous forme d’auto-absolution, et à metoo qui accuse, pas à la reconnaissance de ses propres fautes ou de son ambivalence.
En réalité personne n’échappe à la psychose collective qui s’est emparée de l’humanité au temps des grands médias technologiques que sont la télévision puis l’Internet. La carte a remplacé le territoire selon la prophétie de Borgès.
Car les médias contemporains et autres « sachant pour autrui » que sont les élites post-modernes écrivent une sorte de carte du réel qui tend à se superposer à ce réel lui-même selon la nouvelle de Borgès : La carte et le territoire, reprise par Baudrillard dans Simulacre et simulation. Il n’est de vérité que le récit projeté sur le réel et non la réalité elle-même. Ecoutons Borgès :
« En cet empire, l’Art de la Cartographie fut poussé à une telle Perfection que la Carte d’une seule Province occupait toute une Ville et la Carte de l’Empire toute une Province. Avec le temps, ces Cartes Démesurées cessèrent de donner satisfaction et les Collèges de Cartographes levèrent une Carte de l’Empire, qui avait le Format de l’Empire et qui coïncidait avec lui, point par point. Moins passionnées pour l’Étude de la Cartographie, les Générations Suivantes réfléchirent que cette Carte Dilatée était inutile et, non sans impiété, elles l’abandonnèrent à l’Inclémence du Soleil et des Hivers. Dans les Déserts de l’Ouest, subsistent des Ruines très abîmées de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. Dans tout le Pays, il n’y a plus d’autre trace des Disciplines Géographiques. »[1]
Jorge Luis Borges
La popularité des Michel Onfray avec sa nouvelle revue « Le front populaire ou d’Eric Zemmour sur Cnews, quand il ne s’agit pas de Marion Maréchal – dont l’occultation du nom Le Pen signale probablement une psychose de troisième génération, l’appel à la vérité du « pays réel » pour ne pas dire « français de souche » semblent constituer une forme de protestation contre un réel fake dicté par le dernier des grands récits idéologiques du siècle dernier après la chute du communisme : la globalisation et le boundaryless, c’est-à-dire le local sans les murs, seraient orchestrés en pure fake par des élites politico-journalistique supposées avoir trahi le peuple, Emmanuel Macron après Nicolas Sarkozy représentant la quintessence de cette déconfiture (gageons que le élites se contrefichent du peuple au moins depuis Charlemagne !). Le complot de la richesse et des grands banquiers occultes du groupe de Bilderberg aurait donc remplacé celui des Jésuites (le pape François favorable aux migrants serait l’apôtre du sans-frontiérisme…), des Sages de Sion ou des judéo-maçons … mais la syntaxe conspirationniste reste à peu de choses près la même.
La subjectivité moderne est emplie de croyances proclamées comme des évidences par les sciences, les médias de masse qui soutiennent notre action quotidienne , en même temps que la croyance religieuse est disqualifiée comme folie délirante. Hors la psychose ne relève pas la croyance mais de la certitude.
L’impression d’être l’acteur du Truman Show, Truman, cet homme vrai (true man) comédien d’une imposture où il n’est de vérité que récit spectaculaire à haute densité émotionnelle est probablement la condition de l’homme moderne. Une psychose sociale.
Le problème du réel (comme de Dieu d’ailleurs !) est justement que personne ne peut s’y substituer et que la capacité à créer de la richesse collective et son partage reste un art difficile. Quand à prévoir l’avenir dans un monde incertain… en ces temps de Covid.
Le titre du livre d’Andy Groove « Seuls les paranoïaques survivent » montre à quel point est prégnant ce mode d’être psychotique; dans un monde où la surveillance paranoïaque de la concurrence et des points d’inflexion stratégique lorsqu’un secteur change et où ne survivront que quelques-uns, est devenu la norme. Une sorte de vulgate psychotique reprise par les écoles de commerce comme un mantra.
La réalité biologique, anthromologique, sociale, écologique et économique semble non pas un néo-darwinisme biologique et collectif mais plutôt une coopétition des organismes vivants. De la cellule aux êtres humains, de la vie aux sociétés humaines, il semble bien que l’intelligence collective et la coopération soient le fait déterminant. L’Affectio Societatis, le fait de « faire société », de créer des modèle nouveaux out of the box et out of the blue (CF Amazon, Google, etc…) semble bien plus le fait central du capitalisme que la concurrence impitoyable qui n’en est que le corolaire. La coopération des cellules dans l’océan primitif il y a 3 milliard d’années, les insectes sociaux depuis 1 milliard d’années, les grandes civilisations humaines arrivées à la dernière minute de l’histoire de l’univers ne sont pas le fruit de la haine mais de l’intelligence avec autrui. Et in fine, comme l’a montré Antonio Damasio dans l’Ordre étrange des choses ce sont les sentiments qui pilotent le processus d’évolution.
On devient ce qu’on croit. Un psychotique reifie manipule son entourage comme des objets. Accéder à une liberté de sujet est un luxe dans un monde en réseau piloté par des intelligences non humaines.
C’est cette croyance qu’ont assumé avec plus ou moins de bonheur les religions de l’humanité.
Quand la religion délire
Quand la religion devient LA solution c’est que Dieu a remplacé le réel. Bienvenue chez les fous.
La perte de contact avec la réalité et l’inconnu qu’elle constitue et qui advient de manière potentiellement pas agréable ou dangereuse est la définition même de la psychose.
Quand D.ieu remplace le réel et que la religion se construit comme un méta-récit remplaçant le réel ou lui imposant sa norme pour en neutraliser la souffrance tout devient possible.
Les pays musulmans ont testé le nationalisme, le socialisme, après ces échecs avec le slogan « la religion est la solution » qui est le nouveau mot d’ordre dans la rue au Caire, à Téhéran ou Tunis. La théocratie n’est-elle pas finalement la forme sociale de la psychose ? on le sait peu mais à Rome au XVIème siècle le pape condamnait les délires nationalistes religieux racistes des souverains d’Espagne.
Dans ses formes les plus radicales l’argument religieux orchestré par quelques psychopathes épris de violence et de pouvoir à des fins politiques est relativement dangereux. Le procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher est à ce sujet très instructif.
Le : « Je vais tous les tuer » du « suicide by cops » du meurtrier de l’Hyper Cacher au moment de l’assaut des hommes du Raid lourdement armés et surentrainés à l’Hyper cacher exprime ce décrochage avec la réalité. L’abcédaire proclamé de l’islamisme pour les nuls du même criminel tirant à bout portant sur des femmes : « Vous, les Juifs, vous aimez trop la vie alors que c’est la mort qui est importante. Je suis ici pour mourir. » est un pur délire psychotique. Où quand vivre ne signifie plus rien. Si je ne suis plus rien et que je n’ai plus rien à perdre… alors pourquoi pas être tout : le Messie, la Vierge Marie, ou D.ieu lui-même ?
» Pour lui nous étions des objets » à témoigné Zarie Sibony la jeune caissière de l’hyper casher quand d’autres temoins décrivaient une personnalité scindée entre le type qui blague et un monstre froid.
« Celui qui ôte une vie détruit toute l’humanité » dit le Talmud (traité Chabbat), car l’assassin qui nie la vie d’autrui nie à ce moment même sa propre existence, son propre droit à exister comme sujet libre. Il nie le réel.
La religion sans déraison
Vivre avec la vie et avec soi-même n’est pas chose facile soulignait le psychiatre Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934)
« L’obligation de se tenir soi-même compagnie est une épreuve à laquelle nombre de cerveaux ne résistent pas. »
Malgré toutes les critiques d’infantilisme, souvent justifiées, les grandes religions de l’humanité sont une invitation au réel et une exposition au droit à être d’autrui (le pauvre, le prisonnier, le vieillard, le malade, le fou…), c’est-à-dire un invitation à respecter sont droit de sujet, d’être une fin et jamais un moyen, quel que soit son état de dégradation ou de déchéance (crime, prostitution).
Le religieux est à la base de la plupart des morales et probablement des plus séculières (CF Kant qui établit une sorte théologie de la création et de la morale dont Dieu, l’immortalité de l’âme et le jugement dernier sont des a-priori de la raison pratique) et écrit en parallèle La Religion dans les limites de la simple raison). Il témoigne du vivre ensemble et peut facilement muter en une forme délirante d’évitement du réel qu’est la psychose religieuse.
Le 20ème siècle a vu triompher les idéologies marxistes et national socialistes avec le sucés que l’on sait : 150 millions de morts dit-on même si on ne sait pas les compter. Le 21ème siècle sera probablement spirituel… et couplé à la puissance de calcul de la cyber-guerre il promet d’être passionnant.
Comment ne pas sombrer dans le folie ambiante ?
Retour à Abraham…
Les religions abrahamiques, faisant d’Abraham celui qui fuit l’idolâtrie de son père Théra pour partir vers l’inconnu, c’est-à-dire pour être exposé à un réel qu’il ne maîtrise pas sont justement l’opposé de cette psychose qu’elles appellent idolâtrie. Non pas qu’Abraham « tue son père » comme cela aurait tant plu à Freud, mais il en refuse la folie. Tel le fils de Noé qui protège et cache la folie de son père ivre dans son manteau au lieu de la divulguer, Abraham va partir vers ce qui surgit sans cesse et qu’il ne connait à priori pas : son destin.
L’idolâtre que quitte Abraham ce n’est pas juste quelqu’un qui adore des statues en plâtre. Il ne faut pas confondre le symptôme et la pathologie ! « elles ont une bouche et ne parlent pas des yeux et ne voient pas, des oreille set n’entendent pas » « qu’ils deviennent comme eux tous ceux qui les font, troupeau parqué pour les enfers que la mort mène paître » dit un psaume. L’idolâtrie est en fait la psychose. Le fait d’une personne perdue dans le monde des objets de ses désirs comme l’enfant avec sa mère avant le stade du miroir lacanien.
On devient ce qu’on désire. A trop désirer des vases chinois on devient une potiche. A trop regarder les femmes comme des steaks on finit en centre de fitness à attendrir sa viande.
Celui ou celle qui désire des objets sociaux (la célébrité) ou plus élevés, intellectuels ou religieux devient ce qu’il désire : un objet de ce monde. On peut critiquer la religion des starlettes sans autre œuvre que leur célébrité et devenir une starlette religieuse sans œuvre !
Abraham dans une crise psychotique se voit capable de sacrifier son propre fils ! Contrairement à ce qu’on croit ce ,’est pas Issac qui est alors tenté mais Abraham et ce que Dieu pardonne à Abraham c’est sa propre folie. Il le laisse faire jusqu’à l’irréparable pour qu’il prenne conscience de sa propre folie. On lit ce récit à Roch Achana, le 1er Tichri, en ce début des 10 jours redoutables qui préparent Kippour, le jour du grand pardon. Car Abraham c’est chacun de nous.
Ce à quoi nous croyons (et le capitalisme, l’écologie ou la globalisation sont des croyances !) nous détermine. Celui qui désire un Autre de ce monde, inconnu et sans nom prononçable, (Achem disent le juifs, le Nom) sans l’installer dans ce monde ou se mettre à sa place devient « un parmi d’autres », il quitte la position de surplomb paranoïaque pour être un simple humain sensible à la souffrance et au droits de de son prochain. Voilà ce que disent les religions d’Abraham. Elles ne sont pas un savoir ineffable sur Dieu dont en fait, personne ne sait absolument rien ! mais un guide d’humanité et de fraternité ensemble.
Il est paradoxal qu’il faille d’une certaine manière croire en Dieu de manière athée pour devenir vraiment humain et sortir de notre folie, mais ce paradoxe semble bien la voie de la sagesse.
Les Empires, les grands projets, les idéologies et les religions, nos grands désirs, nos blessures cachées et nos petite frustrations ne sont rien face au prochain qui vient vers moi nous dit la Bible.
Conclure avant d’avoir commencé à écouter est juste l’inverse du Chema, la prière centrale juive qui prescrit d’écouter ce que par définition on n’a pas encore entendu. La Halakha, la jurisprudence juive, du verbe Halakh, marcher, la « marche à suivre » n’évite pas les cailloux du chemin. Elle retient les opinions contradictoires de quelques sages, qui, on peut l’imaginer, sont tombés et voudraient éviter un obstacle à leur semblable. Ne pas savoir est le propre de la marche de l’homme sur cette terre et écouter quelques conseils avisés d’anciens le début de la sagesse.
L’injonction du Lévitique : « Tu ne mettras d’obstacle sous le pas d’un aveugle » vise le fou, celui qui n’est pas conscient qu’il tombe et tout personne plus ou moins ignorantes qu’elle va chuter et dont je suis fait responsable. Qu’est-ce qu’être juste (tasdik) : « Marcher devant Dieu » nous enjoint Amos c’est à dire éviter de se mettre à sa place ou en mode « pilotage automatique ».
L’être humain ne trouve la paix que dans la fréquentation du monde invisible, non pas un « arrière monde » qui nous consolerait des malheur de ce monde où l’on souffre et meurt mais dans la profondeur de ce monde-ci : une parole fraternelle, une sourire gratuit, ces petites choses qui donnent envie de se lever le matin et qui font qu’on a passé une bonne journée alors qu’il ne s’est « absolument rien passé ».
Kippour arrive. En ce jour étrange un petit club se réunit et complote toute une journée à huis clos pour raconter à nouveau un rite qui n’existe plus depuis 2 millénaires. Le Grand-prêtre prononçait alors dans le Temple de Jérusalem le Nom de Dieu… mais aujourd’hui on en a perdu la prononciation et tout le monde l’a oublié ! Alors on écoute sagement une improbable trompette (le choffar) qui annonce son jugement. Et cette année grâce des grâces de l’abstraction post Covid on n’entendra même pas le son du Choffar !
Cette forme de non-savoir de Dieu est en réalité un « athéisme » qui chasse la psychose. Car comment se mettre à la place de Dieu si on ne sait même pas prononcer son nom ? Si on répète toute la journée que Moïse qui lui a demandé à le voir a dû se cacher dans la fente du rocher et que Dieu ne lui a montré que le nœud de ses téfilines sur sa nuque en prononçant ses 13 noms ineffables : «… l’Etre éternel, tout puissant, clément, miséricordieux, tardif à la colère, plein de bienveillance et d’équité… » (Ex 36, 5-8). Bref non seulement Dieu parle le langage des hommes pour ne rien dire de lui-même mais il dit à l’homme ce qu’il doit faire pour le voir : être « clément, miséricordieux, tardif à la colère, plein de bienveillance et d’équité ». Donc, même pour le plus le plus haut des mystiques il reste « à perte de vue » ? Il y a quand même de quoi être déçu !
D’autre part toute la tradition juive indique qu’il n’y a pas de tsadik (Juste) et de racha (pécheur) à Kippour. Tout simplement car quoi que fasse l’être humain c’est Dieu qui a bien voulu se mettre a portée de voix (et encore !) et que nous sommes tous à la même distance de lui en ce jour comme tous les autres.
Les juifs, ce petit club de perdants de l’histoire humaine auquel j’ai adhéré sans regret, ont trouvé cet étrange rite comme processus cathartique d’abréaction[2] pour tenter de guérir la psychose collective.
Il résume la vraie religion : l’amour sans folie.
Pour le reste, on verra quand viendra Elie.
[1] George Luis Borges, publié initialement en 1946 : « Del rigor en la ciencia » (« De la rigueur de la science ») dans les « Anales de Buenos Aires », an 1, n° 3.
[2] L’abréaction consiste à revivre un évènement traumatique (exemple un viol) par la pensée pour en libérer la décharge émotionnelle et se libérer de l’affect attaché au souvenir de cet événement traumatique devenu pathogène.
Merci.
Shanah tova
Merci et Shana Tova. Article intéressant mais au sujet des PN dont « les magazines féminins sont pleins » : cette violence existe et détruit des dizaines voire centaines de milliers de femmes et d’employés chaque année. Ce n’est pas seulement un avatar de psychanalyse sauvage, et la psychanalyse « professionnelle » qui méprise ces magazines a aussi fait du mal. Quant à la déchéance de la prostituée évoquée pour parler du droit de l’Autre à être sujet : que dire de la déchéance morale du viandard qui l’utilise pour copuler en toute irresponsabilité ? En d’autres termes, je pense qu’il était possible de traiter ce sujet de la folie, en évitant ce paternalisme en direction des femmes..
Je ne nie pas les ravages des psychoses. Je dis simplement que la perversion est forcement narcissique… donc absente du DSM.
J’ai entendu plus de prostituées que de clients dans une autre vie dont le corps avait été objective dés l’enfance.
Il est possible que je sois paternaliste 🙂 mais cela renvoie chacun à la question paternelle dont la forclusion est le symptôme de la psychose. Amities. Meir.
En relisant votre article, il me plaît tout de même beaucoup 🙂 Et je ne me permettrais pas de vous juger, vous, comme paternaliste ; ma réaction portait seulement sur certaines formules utilisées dans l’article.
Oui, les prostitué-es ont très souvent subi des viols par inceste, et toutes sortes de violences physiques et morales. Quant au DSM, ce qu’il considère comme des troubles psychiques est encore sujet à discussion 😉
Puissiez-vous être inscrit be’Sefer H’aïm Tovim. Amicalement. Katia
Merci de votre réponse Katia.
Vous avez parfaitement raison un homme qui objective une femme s’objective lui-même dans la même mouvement.
Je vous souhaite le meilleur et que D. vous inscrive dans son livre. Amitiés. Meïr