Yerushalayim shel zahav

L’air des montagnes est pur comme vin
Et l’odeur des pins
Est portée par le vent du soir
Avec le son des cloches.

Et quand sommeillent l’arbre et la pierre
Enfouie dans son rêve,
S’abime la ville solitaire
Un mur dans le cœur.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Comme ils sont à sec les puits !
La place du marché est vide.
Et nul oeil ne guette le mont du Temple
Dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Hurlent les vents
Et nul ne descend vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem…
Toi qui es toute d’or.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Laisser un commentaire