Ce que les juifs ont apporté au monde

Les juifs vous fatiguent…. vous ne comprenez pas pourquoi on en parle tout le temps alors qu’ils sont une minorité – 0,2% de la population mondiale… vous trouvez qu’on en fait trop sur Israël… Vous aimez bien les films comme La liste de Schindler mais les juifs concrets – surtout quand ils sont religieux! l’Etat d’Israël… vous mettent mal à l’aise, …. Verbatim :  » L’Holocauste ça suffit…. maintenant, il faut passer à autre chose…Heureusement qu’il y a Cannes et Roland Garros ! … Le religieux pourrit la vie des braves gens qui eux ne demandent qu’à vivre en paix… Tu veux te convertir? tu trouves qu’il n’y en a pas assez… « … etc….  Alors prenez un peu de temps pour écouter cela :

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2 commentaires sur « Ce que les juifs ont apporté au monde »

  1. CE QUE LES JUIFS ONT APPORTE DEPASSE CE QUE LES JUIFS EUX-MEMES ET LES NON JUIFS PEUVENT S’IMAGINER

    Le judaïsme est basé sur le témoignage de Moïse et de ceux qui ont vécu son épopée.
    Le christianisme est basé sur le témoignage de Jésus et de ceux qui on vécu son épopée.
    Ces témoignages ont nourri la tradition orale, celle des juifs et des chrétiens.
    Pour les juifs qui ont accompagné Jésus dans son périple, qui l’ont vu mourir sur la croix, qui l’ont revu ensuite après sa mort, et ceci non de façon furtive comme s’il se serait agit d’un ectoplasme, mais en chair et en os pendant quarante jours, comment ces témoins là auraient-ils pu mettre en doute, tout ce que Jésus leur a dit de ce qui le concernait, lui, plus ou moins en filigrane dans les Ecritures, lesquelles savent si bien cacher des sens divers, à savoir en particulier son incarnation, de Verbe créateur qu’il est, de la trinité qui en découle (rien à voir avec la spéculation grecque, DIEU reste toujours UN).
    C’est tout simplement impossible de mettre en doute la parole d’un mort redevenu vivant et en pleine forme devant des groupes de nombreux témoins oculaires.
    Comme c’est tout simplement impossible de croire en l’incarnation si on ne l’a pas constatée de visu (cf Thomas), ou si on ne croit pas en l’intégrité de la chaîne des témoins qui l’ont transmise.
    On peut faire la même remarque pour les juifs, cette affaire de la sortie d’Egypte (on notera au passage que seul le cinquième du peuple a accepté de suivre Moïse, les autres se sont satisfaits de leur condition d’esclave du système : certes la vie était dure mais il y avait aussi « internet », « l’ipad », etc. etc.), de la traversée de la mer rouge, du Sinaï est absolument hors de sens, impossible à prendre au sérieux si on n’a pas de visu vécu les événements ou si on ne croit pas en l’intégrité de la chaîne des témoins qui les ont transmis.
    Tout cela pour dire que la polémique Juifs/chrétiens, par rapport directement (on peut faire la même remarque d’une certaine manière entre catholiques et protestants) aux Ecritures est stérile pour ne pas dire stupide, car justement, le sujet, ce ne sont pas les Ecritures mais l’interprétation qui en est donnée par ces traditions, au demeurant bien structurées toutes les deux.
    Car hors ces traditions orales de part et d’autre, les Ecritures contiennent en elles-mêmes des voies parallèles – quand Jésus explique l’Ecriture, aussi paradoxal que cela puisse paraître pour un non-croyant en l’incarnation, il n’en ressort aucune incohérence, ce point là est extrêmement troublant : l’un y voit une chose et l’autre autre chose – (l’incarnation du Verbe n’exclut pas l’épopée spécifique du peuple juif et inversement).
    C’est ici le drame du rejet de la branche de l’Eglise de Jacques au cours du troisième siècle par l’Eglise de Rome (dixit cardinal Lustiger qualifiant ce fait de « drame » et de « péché »), qui depuis s’est focalisée sur la branche des nations, suite à une interprétation excessive de Paul (qui notons-le en passant a circoncit Timothée. Paul avait demandé que chacun reste dans l’état où il était lors de son appel, en clair et en particulier, que le juif reste juif et le « goy » reste « goy »). Lors du concile dit de Jérusalem, s’il a été décidé de ne pas forcer les païens à « judaïser » – circoncision, etc. – jamais – JAMAIS – il n’a été demandé aux juifs de cesser de judaïser.

    Au lieu de faire l’effort de bien cerner la spécificité de la révélation juive (Torah signifie « révélation » et non « loi ») qui par ailleurs n’est, ni plus ni moins, que la tradition « pré-apostolique » (par opposition à la tradition « apostolique » chrétienne), dont ont fait partie notamment au sein de la très longue chaîne des docteurs juifs, Hillel et Schamaï, le siège romain de l’Eglise a préféré ne pas s’investir dans cette voie, de ne focaliser que sur l’incarnation, en négligeant en fait l’histoire de la formidable épopée de la révélation qui transite par le peuple juif, avec ses conséquences actuelles… Cette attitude distante s’est muée en rejet et a nourrit la « théologie de la substitution » et l’antisémitisme séculaire qui n’avait pas besoin de ce renfort supplémentaire pour exprimer sa haine jalouse. Il est vrai aussi que cette voie d’approfondissement de l’identité n’est pas simple, car quand on a deux rabbins on a trois avis, mais c’est bien la même chose avec les théologiens chrétiens et les juristes par exemple…mais on ne peut tout de même pas sacrifier la réalité en fonction de l’effort qu’elle demande à fournir, ou alors on a peur, mais peur de quoi, de son ombre ?).
    L’abandon de la tradition pré-apostolique pour ce qui concerne les aspects non relatifs à l’incarnation, peut enlever à l’Eglise la capacité de détecter par exemple les influences « Esaviques », ce qui peut la pousser à s’embarquer ainsi, dans le cadre de son action diplomatique – laquelle ne relève ni de la foi ni du dogme, notons-le – , dans des errements regrettables.

    N’oublions pas que lors de la « transfiguration », Jésus était avec Elie et Moïse et non avec Henoc et Elie. C’est sans doute un message à nous destiné, comme pour nous faire comprendre que dans un premier temps Jésus n’a été envoyé « qu’aux brebis perdues d’Israël », soit les juifs exclusivement, comme il l’a précisé à la samaritaine, d’où Moïse. Quand aux deux témoins, évoqués notamment par Bénigne Bossuet, il s’agit d’Elie et d’Hénoc – Hénoc pour les « non juifs », Elie pour les juifs – ; on appréciera le sort qui leur sera réservé (si du temps de Moïse, les quatre cinquième n’en ont eu rien à faire de Moïse, on peut se douter de ce qu’il en sera de l’attitude du monde en face des « deux témoins », d’ailleurs certains, hors Bossuet, ne veulent y voir ici d’ores et déjà qu’une allégorie, soit en somme « une histoire de bonne femme « , un conte à dormir debout » et le tout, en récitant le rosaire…).

    La pierre d’achoppement entre nos deux traditions est l’incarnation.

    Il n’y a que la providence qui le moment venu, par la force des choses d’un témoignage qui alors sera à nouveau – également – visuel et incontestable pour tous (une nouvelle irruption à caractère peu banal pour ne pas employer le terme de surnaturel, dans l’histoire même des hommes de notre temps), pourra mettre tout le monde d’accord. Il n’y aura pas moyen de faire autrement devant le spectacle de la réalité, lequel lèvera ainsi les voiles actuels faisant obstacle à la compréhension mutuelle. Il y a des prophéties spécifiques qui évoquent cet événement (Zacharie 14 notamment…), qu’elles soient prises ou non au sérieux n’empêchera pas leur réalisation, espérons seulement que cela se fasse sans trop de casse.

    Heureusement qu’au final, il est possible d’être
    « sauvé comme au travers du feu »
    mais s’il y avait effectivement possibilité de s’en passer de ce « au travers du feu », il est bien regrettable de ne pas avoir su en saisir l’occasion en persévérant dans des impasses.
    Tout cela ressemble fort à des comportements d’adolescent qui, parfois, malheureusement, appellent sur eux des difficultés qu’ils auront cherchés à cause en fait d’une certaine légèreté « romantique », à savoir le caractère dangereux d’une sorte d’attitude primesautière, qui pousse à accorder plus d’importance à certaines feuilles de l’arbre qui effectivement éveillent notre sensibilité, plutôt qu’à l’arbre lui-même qu’il convient aussi d’observer en prenant du recul pour le voir dans tout son développement. Comme dirait l’autre, il faut bien que jeunesse se passe, mais à quel prix ! A quel prix en premier lieu pour l’auteur même de la création qui a osé – ce qui est invraisemblable pour certains qui ont décidé qu’ils savent mieux que DIEU lui-même de ce qu’Il est capable de faire ou non – , avec notamment un courage inouï, descendre dans l’arène pour s’exposer, en lieu et place de sa créature humaine faite à son image, aux exigences de sa propre justice, cette époustouflante miséricorde n’éteignant pas les contraintes du monde créé (rappelons-nous « Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi », terrible que ce propos tenu par le Verbe incarné Jésus. C’est pour nous cette parole du Christ car, il le savait bien qu’il n’y avait pas moyen d’y échapper aux conséquences de notre folie.

    La grâce de DIEU a pris un chemin émouvant. Il n’est pas « lointain » par rapport à nous-mêmes, il est bien placé pour savoir de quoi nous sommes faits, et la puissance de notre instabilité depuis qu’on a voulu anticiper notre accès à l’arbre de la connaissance, en y allant directement, sans s’être au préalable stabilisé en « mangeant » de l’arbre de la vie (cf http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/genese/genlit/gen3k.htm#_Toc23147051 cf haut de page, numéro 56). Il apprécie aussi nos efforts, nos mérites. Mais, pour retrouver définitivement notre stabilité, il a fallu au préalable effacer les conséquences définitives de notre orgueil, sans donner prise à l’esprit critique des créatures pourvues par lui du libre-arbitre. L’instabilité, c’est la mise hors jeu, il n’y a pas d’échappatoire, car il n’est pas question que cette instabilité soit dominante pour l’éternité dans cet univers en cours de construction (cf pour illustrer, l’étendue de ce projet grandiose : https://www.youtube.com/watch?v=udAL48P5NJU ). Le chaos est impensable, il y a donc mise en œuvre d’un processus par étapes et validation de capacité. En s’investissant lui-même pour prendre en charge sur ses propres épaules, le verdict du péché de l’homme, la mort qui frappait la nature humaine a fait son œuvre car il n’a pas voulu (il aurait pu, n’est-il pas tout puissant ? C’est ici la saisissante démonstration de la grandeur de notre créateur, il n’a pas voulu déroger à ses lois, il en a pris sur lui les conséquences. Sur lui, c’est fou. Aussi, est-ce compréhensible, devant l’insondable dépassement de cette décision volontaire et libre et le courage inouï qu’il a fallu pour la prendre, qu’il soit impensable qu’il y ait pu y avoir une quelconque incarnation) qu’il soit dérogé à ses lois assurant la stabilité de l’ensemble. Il n’a pas voulu. En conséquence, il a assumé lui-même. Il aurait pu « laisser tomber », ou changer ses lois, il ne l’a pas fait, il est venu à notre secours, c’est ici la définition de l’amour. C’est cette incroyable intervention d’un DIEU, qui ne voulant pas déroger à sa justice, ce qui ne permettra à aucune créature de l’accuser de légèreté ou de fait du prince, démontrant ainsi son visage d’un incroyable amour émouvant pour les hommes et une patience inouïe. La croix, c’est ni plus ni moins le symbole de ce que, le respect de notre liberté, a coûté à notre DIEU (cela n’a rien à voir avec un « culte de la mort » comme le pense certains, mais on ne peut pas leur en vouloir de penser ainsi, c’est tellement hors du sens commun cette affaire d’incarnation). Sidérant.

    Merci Adam, Noé, Abraham, Moïse, David, Jésus

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