Juifs et Corses, frères d’âme

Les actes antisémites ont bondi en France de 74% l’an dernier, et ça continue en 2019. En Corse, la petite communauté israélite -entre 300 et 400 personnes- s’inquiète, mais déclare ne pas ressentir d’hostilité sur l’île. 

Reportage sur France 3 Corse Via Stella

Pour la première fois, Lucie Simeoni, la mère du président de l’exécutif Gilles Simeoni s’exprime sur ces questions, fille d’un père catholique mais elle-même juive avec des racines en Alsace et en Pologne, elle a l’impression que les années 1930 reviennent.

« Ma mère et ma grand-mère avaient l’étoile sur elles donc nous nous sommes cachées pendant toute la guerre, raconte-t-elle. J’étais bébé, ce sont des choses qu’on n’oublie pas quand même. Moi je suis effondrée, désemparée, mais surtout très triste de voir que cette bête immonde de racisme qu’on a cru tuée, renaît. C’est consternant. »

Elle parle aussi d’Edmond Simeoni, le mari qu’elle vient de perdre : 

« C’était un homme extrêmement ouvert vous le savez, lorsque nous allions en Angleterre dans ma famille il mettait la kippa. Il aimait les autres avant tout, quels qu’ils soient. »

Une ouverture aux autres que tout le monde ne partage pas, si on en juge par la recrudescence des actes antisémites en France. 

Un commentaire sur « Juifs et Corses, frères d’âme »

  1. Exterminés par l’ogre nazi, ils ont rejoint Israêl ou il n’y avait absolument rien, par leur énorme travail il en ont fais un pays riche, attaqués de touts parts à 1 contre 10, ils ont tenu tête, je préfère de toutes mes forces avoir un Juif près de moi qu’un immonde islamiste, VIVE ISRAEL

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