‘Les Juifs yéménites et leurs ancêtres vivaient dans la pointe sud de la péninsule arabique. Ces juifs orientaux ont été rapatriés en Israël par l’opération « Tapis volant » en 1949. 49 000 personnes firent leur alya face aux pogroms et il ne resta que 1 200 juifs au Yémen. Les Yéménites forment un groupe majeur du judaïsme très proche de ce que furent les communautés de l’Antiquité.
La prononciation des Yéménites est différente de celle des sefardim. Le Sègol est prononcé comme un A grave, le Holam, comme un é mouillé, un peu comme chez les… lituaniens, ou comme un eu. Le Kamats n’est pas comme un A, mais comme un O fermé. Ils font la différence entre le Sheva et le Tséré. Il en résulte que le mot éhad, (un) et le mot aher (un autre) ont une ressemblance, et nous voyons une trace de ce problème dans un texte de la Guemarah. Certains en déduisent que cette prononciation est plus proche de celle qui était à l’origine.
Sagiv Cohen (né le 20 février 1975) est un chanteur israélien de musique Mizraḥi, il tente de faire vivre la musique yéménite avec des créations contemporaines parfois avec de trés vieux textes. Ecoutez c’est magique.
Poème de Rabbi Shalom ben Yosef Shabazi (1619 – ca. 1720), Abba Sholem Shabbezi ou Salim al-Shabazi (Hebrew: שלום שבזי, Arabic: سالم الشبزي), Un de splus grands poètes du 17th siècle au Yemen :
Je ne sais pas s’ils sont restés très proches du judaïsme de l’Antiquité: Il est sûr que, comme nous tous, les Juifs du Yemen ont subi les influences de la société dans laquelle ils vivaient.
Un livre passionnant sur les communautés juives du Moyen- Orient (mais pas seulement yéménites)
Even Sapir: journal de voyage à travers les communautés juives d’Asie et d’Australie de 1857 à 1863 par le Rav Yaakov Sapir, ed. Daath
Et si vous aimez les piyutim, vous connaissez sans doute:
http://web.nli.org.il/sites/nlis/he/song
http://old.piyut.org.il/
Amicalement,
Merci cher Michel !