SIDE BY SIDE, Yartzeit du Rav Sacks : « De l’optimisme à l’espoir », par Didier Long

Je voudrais commencer cette causerie en saluant la mémoire de Yaakov Zvi ben David Arieh (zal) plus connu sous le Nom de Rabbi Lord Jonathan Sacks (1948-2020), Mathématicien, éminent posseq halakha, grand rabbin des Congrégations hébraïques unies du Commonwealth pendant 22 ans, attaché à vie à la Chambre des lords avec le titre de baron Sacks d’Oldgeight. Le rabbin Sacks se voyait comme un philosophe engagé dans la vie des plus humbles comme des dirigeants du monde. un inclassable qui avait appris de Maimonide la combinaison de la foi et de la science.

Je vais m’intéresser ici à sa conception du dialogue interreligieux dont, dans une conférence d’octobre 2027, il qualifie la posture juste de « Side by side » et non « face to face ». Pour Sacks le dialogue interreligieux est plus une amitié interreligieuse où nous marchons tous ensemble cote à cote en nous tenant par l’épaule qu’un face à face.

Side by side

J’ai passé 8 ans à opérer du dialogue interreligieux avec les bouddhistes tibétains alors que j’étais moine, mais aussi avec le judaïsme puisque mes maitres chrétiens (frère Matthieu Collin, frère Pierre Lenhardt) étaient des amoureux du judaïsme et de sa tradition orale, disciple du regretté Ephraïm Urbach (zal). Pierre étant même master degree in talmud de l’Université hébraïque de Jérusalem. Grâce leur en soit rendue. J’ai aussi étudié avec les africains du Congo que j’ai côtoyés au monastère qui m’ont longuement parlé de l’âme bantoue. D’autres mondes.

Voici ce que j’ai appris au contact de l’Orient et un peu de l’Afrique : on ne peut pas penser comme un bouddhiste, un hindouiste, un animiste africain ou un Chinois. Les ‘grands’ comme Henri Le Saux (Inde), ou mon ami Jean de Miribel, seul occidental à avoir sa statue dans l’Empire du Milieu ou le Jésuite Eric de Rosny initié en Afrique (Lire Les yeux de ma chèvre, Terres humaines, Plon), sont devenus swami, professeur de médecine chinoise ou nganga…

Les concepts religieux s’appuient sur un substrat anthropologique et philosophique non-dit, complètement autre. S’approprier des bouts de spiritualité revient en fait à dénaturer les systèmes anthropologique et religieux. A les mépriser.

Parler avec un hindouiste ou un bouddhiste du corps, de l’âme ou d’une quelconque éternité en croyant brancher une sorte de décodeur est une illusion. C’est un peu adopter le point de vue de Dieu. Comme si on pouvait s’abstraire de sa langue, de sa culture, de ses préjugés.

J’ai reçu l’enseignement de mon maître Haim Harboun, un rabbin oriental né dans le Mellah de Marrakech qui pensait en hébreu et en judéo-arable… et il m’a fallu quelques acrobaties intellectuelles pour rentrer dans la pensée talmudique élaborée à Babylone, absolument obscure pour le chrétien kantien que j’étais.

On ne nait pas juif, chrétien ou musulman ou bouddhiste, on nait dans l’humanité. Nous devons donc avancer dans une même humanité « Side by side » avec amitié. Dieu s’occupera bien, Lui, de la convergence des religions et des spiritualités de l’humanité…

Le jour où les humains ont commencé à espérer… et enterrer leurs morts

Qu’est-ce que l’espoir ?

Notre désir de vivre humain, tout désir de vivre de tout humain, implacablement, va vers sa mort. Nous marchons sur les ruines de civilisations qui nous ont précédés.

L’humain comme l’a montré non pas Martin Heidegger mais Franz Rosenzweig, qui écrit cela sur des cartes postales dans les tranchées de 14-18, est « l’être pour la mort ».

« De la mort, de la crainte de la mort, dépend la connaissance du Tout. Rejeter la peur du terrestre, enlever à la mort son dard venimeux, son souffle pestilentiel à l’Hadès, voilà ce qu’ose faire la philosophie. Tout ce qui est mortel vit dans cette angoisse de la mort, chaque naissance nouvelle multiplie l’angoisse d’un nouveau fondement, car elle multiplie ce qui est mortel. Sans fin le sein de la terre inépuisable accouche du neuf, et chacun est soumis à la mort, chacun attend avec crainte et tremblement le jour de son passage aux ténèbres. Mais la philosophie conteste ces angoisses de la terre. Elle s’échappe par-dessus la tombe qui s’ouvre sous les pieds à chaque pas » 

Franz Rosenzweig, L’Étoile de la rédemption, trad. franç. par Alexandre Derczanski et Jean-Louis Schlegel, revue et corrigée, Paris, Le Seuil, 2003, p. 19.

Les religions gèrent donc ce désir de vivre impossible marqué paradoxalement par la contingence et la mort.

Les premières traces de l’humanité nous disent les anthropologues sont religieuses. C’est le fait que l’homme a commencé à enterrer ses morts.

Des hominidés ont élevé un signe de protestation face à leur destin tragique en faisant mémoire de la vie des personnes qu’ils avaient chéries. Ils ont commencé à espérer que leurs efforts pour vivre ne soient pas vains.

Les premières traces d’inhumation au Proche-Orient, datent du Paléolithique. En Israël et en Egypte. Il y a environ 100 000 ans, Homo sapiens et l’homme de Neandertal enterraient déjà leurs morts. Au moment de la sédentarisation il y a 9 000 ans les pratiques funéraires se sont généralisées. À la fin du Néolithique, vers 3 300 avant notre ère, il n’est pas rare que 500 personnes soient inhumées dans la même fosse. Que s’est-il passé ?

Il semble que le premier culte de l’Antiquité fut, après les cultes de fécondité des chasseurs cueilleurs nomades, celui des ancêtres divinisés. On offrait aux dieux lares, censés habiter sous la terre des libations. Le culte du foyer antique fut celui des ancêtres tutélaires d’un même feu.

Par regroupement de villages en ville et des cultes locaux, les cultes se regroupèrent et on commença à adorer Athéna à Athènes.

La Patrie n’est autre que cette terra patria cette terre des pères à qui on voue un culte.

Ainsi les premières villas furent des tombes et les premières villes de nécropoles si l’on en croit Fustel de Coulange dans La cité antique.

« Voilà donc une part de sol qui, au nom de la religion, devient un objet de propriété perpétuelle pour chaque famille. La famille s’est approprié cette terre en y plaçant ses morts ; elle s’est implantée là pour toujours. Le rejeton vivant de cette famille peut dire légitimement : cette terre est à moi. » (Fustel de Coulange, La Cité antique, Livre II la famille pg. 74)

D’où l’évocation des pères Abraham, Isaac et Jacob jusque dans la Amida et la bénédiction de la résurrection des morts. La patrie est la terre des pères… sauf qu’Israël se constitue dés le départ à partir d’apatrides. Prenant une position unique parmi les Nations.

La terre et l’exil

Dans ce monde antique gréco-romain où les défunts reposent au séjours des morts dans la terre des ancêtres divinisés, alors que leurs descendants font des libations de vin ou de farine pour se concilier leurs faveurs, la peine capitale n’est pas la peine de mort mais l’Exil. L’envers de l’espoir c’est l’exil.

Car l’âme de celui qui périt en mer ou de l’exilé en terre barbare ne pourra pas trouver de repos. Personne ne la chérira, ne lui rendra un culte mémoriel, il n’est pas de plus haute malédiction.

L' »acédie », ce fameux « démon de midi » qui n’est autre que la mélancolie antique ou la psychose maniaco-dépressive moderne, diagnostiquée comme la maladie des moines au IVème siècle de notre ère par les pères du désert de Syrie ou d’Egypte est étymologiquement l’A-Kédia. De a (privatif) et kédia « prendre soin »… le fait de ne pas rendre le « dernier devoir » à un cadavre exilé. On voit bien les échos psychiques de cet exil de l’âme : « Comment vivre en paix avec nos disparus ? nos fantômes familiaux ? »

Les héros biblique sont quasi tous des apatrides, des exilés. Israël nait comme un peuple d’esclaves apatrides, c’est-à-dire de personnes dépossédées de toute terre, tel Abraham « Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle (beit avikha), et va au pays que je t’indiquerai. » (Gn 12, 1), tel Joseph exilé en Egypte qui sauvera ses frères, tels ces fuyards qui découvrent leur identité de peuple alors qu’ils sont réfugiés dans un désert car là « rien n’appartient à personne » note le Talmud. Où la terre est  de sable…

Israël est aussi exilé en 586 avant notre ère, déporté en Babylonie puis définitivement dispersé dans tout le monde alors connu en l’an 70 de notre ère, alors que son Temple est détruit, puis en 135 où Jérusalem est rasée et interdite aux juifs. Constituant la diaspora (en grec), la dispersion, ou Galout en hébreu.

Sa terre n’est pas une patrie d’origine dans l’espace mais une terre « promise », qui n’appartient pas à Israël mais à Dieu… et qu’Israël ne peut garder qu’à la condition d’être fidèle à la Torah… avec l’autorisation des Nations. Un complet retournement logique donc.

Le livre de la Genèse, Berechit se finit pas une promesse. Joseph, l’exilé adjure ses frères d’emporter ses os d’Egypte… (Gn 50,25), Joseph dont Moise prit les os avec lui (ex 13, 19).

Le Talmud explique :

« Joseph eu le mérite d’enterrer son père et il n’y avait plus parmi ses frères plus grand que lui comme il est dit : ‘‘Joseph partit pour ensevelir son père…’’(Gn 50, 7) et ‘‘Il y eut à sa suite et des chars et des cavaliers ; le convoi fut très considérable’’.(Gn 50, 9) » Qui est plus grand que Joseph sinon Moïse qui s’occupa lui-même de ses os ? Moïse gagna du mérite par les os de Joseph et il n’y en eut pas de plus grand que lui en Israël et il est dit ‘‘ Et Moïse prit les ossements de Joseph avec lui ’’ (Ex 13, 19). Qui avons-nous de plus grand que Moïse en dehors de l’Omniprésent qui ordonna sa sépulture dans la vallée (Dt 34, 5-6). Ce n’est pas seulement de Moïse qu’est dit cela mais de tous les justes comme il est écrit : ‘‘ ta justice marchera devant toi, et derrière toi la majesté de l’Éternel fermera la marche ’’ (Is 58, 8) »

TB Sotah 9 b ; Voir aussi Sotah 13a[1]

Le temps juif et la responsabilité

Cette conception de la mort implique une conception du temps. Car si la terre est « promise », le temps pour la rejoindre est valorisé. Chaque instant devient celui de ma Responsabilité.

Maasé Avot siman labanim : « les actes des pères sont des signes pour leurs enfants » commente l’adage talmudique en parlant des puits de Jacob. Notre patrie n’est pas notre terre que nous creusons mais les actes de nos pères dont l’éthique est notre vraie patrie.

Le Rav Sacks nous explique que le judaïsme est la seule civilisation dont l’âge d’or se trouve dans le futur et non dans le passé.

Au temps cyclique des bouddhistes : un kalpa est un cycle incommensurable correspondant à l’effacement des Himalaya avec un foulard de soie chaque siècle les religions du livre opposent une conception linéaire du temps qui commence dans un jardin et se finit dans une ville, la Jérusalem céleste, le temple reconstruit, l’espoir messianique.

L’hébreu porte dans la structure de sa langue cette attente de réalisation. En hébreu pas de passé, de présent ou de futur. Il n’existe que deux temps des verbes, l’accompli et l’inaccompli. L’inaccompli est utilisé pour ce qui est continu, progressif, en cours de réalisation. Le fameux verset « Dieu dit à Moïse : « Je serai qui je suis. » Et il ajouta : « Voici ce que tu diras aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle « Je suis » m’a envoyé vers vous. » (Exode 3,14) doit donc être traduit : « Dieu dit à Moïse : « Je serai qui je serai. » Et il ajouta : « Voici ce que tu diras aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle « Je serai » m’a envoyé vers vous. »; A partir du moment où l’histoire est orientée entre un accompli et un inaccompli celui qui parle est convoqué à sa responsabilité.

L’exil, l’espoir et la Rédemption

L’exil, nous a expliqué le Maharal de Prague n’est pas un pis-aller mais une caractéristique ontologique du monde.

Le verbe badal en hébreu signifie séparer mais aussi exiler. L’Eternel sépare (badal) : la lumière des ténèbres, les eaux du dessous de celle du dessus, le jour de la nuit, la lumière des ténèbres, l’homme de la femme, le paradis du reste de la surface du monde (Gn 1, 4. 6. 7. 14. 18). Cette séparation permet la particularisation, la sanctification, l’alliance qui est carat berit, séparation.

Le verbe verbe badal, « séparer » est ce qui distingue le saint du profane dans la Torah[2], le saint du Très saint[3], la vie de la mort, le pur de l’impur[4], la semaine profane du Chabbat sanctifié, particulier. Dieu sépare (badal) Israël des Nations[5], le lévites du peuple[6].

L’exil est donc ontologique.

Qu’est-ce qu’un juif ? Une femme, un homme de techouva, une personne fragmentée par l’idolâtrie qui l’empêche de se recueillir pour accueillir et qui revient à son unité.

On doit pousser cette analyse jusque dans ses conséquences psychiques les plus profondes. Le Maassé Beréchit, m’a appris mon maître le Rav Haïm Harboun :

« … représente la terre d’Israël, le Massé Merkaba c’est le juif en galout (dispersion, exil, diaspora), ‘quand tu es en vrac, en morceaux’ que tu ne peux plus te recueillir. 
En terre d’Israël le juif vit sous les ailes de la Providence, il est protégé, il est construit dans son identité, il est fortifié par la bénédiction. Mais quand le juif part en galout, il perd son identité, il est dispersé, fragmenté, il souffre. La Galout mange les juifs.
Le mot Galout nous dit le Maharal est composée de la racine : guimel, lamed, hé, qui donne le verbe galé : « découvrir » (ani mégalé : « je découvre »).
Le juif en diaspora « découvre » son vrai caractère, il se connait. « La galout mange les juifs » dit le proverbe talmudique. En galout le juif voit su ses convictions sont solides. Dans l’exil le peuple juif perd son intériorité mais il connait « le bien et le mal » dont il ignorait tout jusque-là.
Celui qui n’est pas passé par la galout n’a jamais souffert il ne peut pas comprendre quelqu’un qui souffre. »

Nous sommes à la fois des psychismes en miettes, dispersés, incapables de recueil et d’accueil, physiquement en galout, en diaspora, dispersés dans le monde de la duplicité. Fracture mentale, fracture sociale, fracture spirituelle donc. Mais nous possédons en nous en même temps au plus profond de nous l’image de Dieu, un principe d’Unitude qui nous appelle à l’unité intérieure.

Les deux mots galout (exil) et guéoula (rédemption) ne diffèrent que par une lettre nous dit le Maharal de Prague. Ils contiennent tous les deux les lettres guimel et lamed, mais galout contient la lettre hé. De valeur 4 comme les quatre dimensions de l’univers. Le mot guéoula contient les lettres guimel – aleph – lamed. La lettre aleph étant la première lettre, celle de l’intériorité, du retour à l’unité. Israël est l’aleph des nations qui va leur rendre leur intériorité, les relier.

Exil et Rédemption sont les deux faces d’une même réalité ontologique qui traverse l’âme humaine. Sans l’exil, Israël ne pourrait se répandre parmi les nations pour accomplir sa mission et en même temps cet exil exige sa techouva, son « retour » vers sa terre qui n’est rien d’autre que son gan eden.

L’Exil du gan Eden, l’exil d’Israël de sa terre lui fait « découvrir » son moi profond. Et dans ce cheminement vers lui-même Israël devient une Lumière à coté des Nations. Side by side. En face de Dieu Face to face, panim al panim, visage contre visage comme « L’Eternel parlait avec Moïse face à face (panim al panim), comme un homme parle à son ami.» (Ex 34, 29)

la galout (l’exil) est donc l’envers de la Géoula (la Rédemption). Ils ont la même racine. Les deux faces d’une même réalité. Entre les deux « ani mégalé », « je me découvre ».

La vrai nom de l’espoir est la Rédemption.

Et pour laisser le mot de la fin au Rav Yaakov Zvi ben David Arieh (zal) :

« Judaism is not the voice of optimism but the voice of Hope in the humanity conversation. » « interfaith dialogue is not a ‘dialogue’ but a ‘friendship’ »

God bless you !


[1] « Pourquoi y a-t-il une différence entre : ‘‘ Joseph partit pour ensevelir son père. II fut accompagné par tous les officiers de Pharaon qui avaient vieilli à sa cour, par tous les anciens du pays d’Égypte ’’ (Gn 50, 7)   puis : ‘‘ par toute la maison de Joseph, par ses frères et par la maison de son père ’’ (Gn 50, 8) et par la suite il est seulement écrit : ‘‘ Joseph, après avoir enseveli son père, retourna en Égypte avec ses frères et tous ceux qui l’avaient accompagné pour ensevelir son père ’’ (Gn 50, 14) [Pourquoi l’ordre est-il inversé ?]. R. Yo‘hanan a dit : avant que les serviteurs de Pharaon ne voient la gloire des Israélites, ils ne les traitaient pas avec respect ; mais par la suite, quand ils ont vu leur gloire, ils les ont traités avec respect. Car il est écrit : ils arrivèrent à l’aire d’Atad [« ronces » en hébreu] mais existe-t-il une aire de battage pour les ronces ? – R. Abbahou a enseigné qu’ils ont entouré le cercueil de Jacob avec des couronnes comme une aire qui est entourée d’une haie de ronces [un usage de l’époque], parce que les fils d’Ésaü, d’Ismaël et de Ketura sont aussi venus.
Un Tanna a enseigné : ils sont tous venus faire la guerre [contre les Israélites]; mais quand ils virent la couronne de Joseph suspendue au cercueil de Jacob, ils prirent tous leurs couronnes et les suspendirent à son cercueil. Un Tanna a enseigné : soixante-trois couronnes ont été accrochées au cercueil de Jacob. Et là ils se sont lamentés avec une très grande et douloureuse lamentation (Gn 50, 10). Il a été enseigné : même les chevaux et les ânes [ont rejoint la lamentation].
Quand [le cortège] arriva à la caverne de Ma‘hpélah, Ésaü vint et voulut empêcher [l’enterrement] il leur dit : Mamré, Kiriath-Arba (litt. « la tombe des quatre »), c’est Hébron- aussi R. Yts‘hac a dit : Kiriath-Arba [est ainsi appelé] parce que quatre couples [ont été enterrés là], à savoir : Adam et Éve, Abraham et Sarah, Isaac et Rébecca, et Jacob et Léa – que [Jacob] avait enterré Léa dans sa portion ;  et ce qui reste lui appartient. » (TB Sotah 13a)

[2] « afin que vous puissiez séparer (Badal) ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur »,(Lv 10, 10)

[3] « Le voile vous servira de séparation (Badal) entre le lieu saint et le lieu très saint » (Ex 26, 33) ;

[4] Lv 11, 47 ; 20, 25

[5] Lv 20, 24. 26 ; 1R 8, 53

[6] Nb 8, 14 ; 16, 9 ; Dt 8, 10

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